mardi 5 juillet 2011

Le vinyle numérique


Le billet suivant est la reprise d'un Billet de Faveur, datant originalement du 5 juillet 2011.

Le montage (# 4) est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: 
http://www.archive.org/details/DigitalVinyl



Le contenu de la réflexion fut modifiée pour sa reprise sur L'Idée Fixe.

pcast004- Playlist (en anglais)
Mes premiers achats de disques: que de souvenirs...


Mon premier achat était un 45-tours (pour 1,08 $, taxes incluses) par David Cassidy.  Je devais avoir 10 ou 11 ans. J'ai acheté ce 45-tours chez "Beaulieu Musique", le magasin de disques (disparu il y a longtemps...) sur la rue Beaubien tout près de la Plaza St-Hubert à Montréal.
Petit train va loin... Je possède plus de 200 microsillons, accumulés au cours de la décennie entre 1978 et 1987 (ou à peu près). Mon premier microsillon sérieux était Saga par André Gagnon. J'avais assisté à un de ses concerts avec mon frère, et j'ai été complètement épris de sa musique. Je possède la plupart de ses albums, et les ai transférés à ma collection numérique. La première piste de cet album "Le grand repos" ouvre notre montage.
En tant que Montréalais, j'ai sauté pieds-joints dans l'aventure Dutoit-OSM de la fin des années '70 et au début des années '80. Dutoit et l'OSM ont gravé plus de 100 enregistrements entre 1979 et le début des années 2000, et j'ai des copies en vinyle de la plupart d'entre eux. Le premier enregistrement réalisé par le tandem (je crois) était non pas pour London/Decca mais pour Deutsche Grammophon en 1979. Il a été parrainé par la Société Radio-Canada et met en vedette deux commandes par François Dompierre: son concerto pour piano en la majeur et la piste que j'ai choisi, Harmonica Flash. En plus d'avoir été enregistré sur une étiquette différente, le lieu de l'enregistrement n'était pas l'Église de St-Eustache, mais plutôt la salle Claude-Champagne, qui fait aujourd'hui partie de l'Université de Montréal. J'ai également choisi l'enregistrement "de référence" du ballet Daphnis et Chloé de Ravel, gagnant du prix Charles-Cros à l'époque, le premier enregistrement OSM / Dutoit digne de mention dans leur longue série avec London/Decca.
Au début des années 1980, j'étais membre de la "Maison Columbia". Je dois avoir environ 30 ou 40 disques dans ma collection datant de cette époque, et j'ai choisi certains d'entre eux pour le montage, mettant en vedette Sarah Vaughan et Robert Johnson.
J'aime beaucoup le travail de Lorraine Desmarais, et je me suis assuré de numériser deux albums  qu'elle a endisqués avec la SRC sous l'étiquette "Jazz-Image". Le concerto pour piano d'Aaron Copland figure au montage, non seulement parce que je pense qu'il est sous-apprécié (par rapport à, disons, le Gershwin d'inspiration jazz), mais aussi parce que je suis particulièrement fier du transfert numérique lui-même.
Je compte des enregistrements des première, deuxième, quatrième et cinquième symphonies de Mahler endisqués au début des années '60  par Rafael Kubelik et le l'orchestre symphonique de la radio bavaroise. Sa quatrième est dans ma collection numérique permanente, la préférant à la version Chailly/Concertgebouw qui fait partie de la boîte de rééditions Decca que je possède.
Enfin, voici une rareté: la réédition d'une performance primée du concerto pour violon de Beethoven et sa copie numérique disponible jadis ouvertement sur Internet. J'ai acheté un ensemble d'albums chez l'ancien disquaire "Discus" sur la Plaza St-Hubert, qui étaient en liquidation car les pochettes étaient en italien (partie d'une anthologie intitulée "I Grandi Concerti ". Cet enregistrement présente l’Orchestra Filarmonica di Berlino sous Karl Böhm. En dépit de la technologie d'enregistrement (MONO), Christian Ferras propose une interprétation intelligente du concerto, bien soutenu par le Philharmonique de Berlin.
Le montage présente le troisième mouvement - ci-dessous la performance intégrale.)


J'aurais pu créer des dizaines de montages avec des exemples de vinyle numérique, mais je pense que celui-ci offre un bon mélange de genres, de styles et de méthodes de transfert.
Bonne écoute!

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