vendredi 30 septembre 2011

Beethoven avec trois "E"


Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 30 septembre 2011.

Le montage (# 24) est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: 
http://www.archive.org/details/ThreeEsInBeethoven



Le contenu de la réflexion fut modifiée pour sa reprise sur L'Idée Fixe.


Ce volet du projet Beethooven vous est présenté par la lettre“E”.

Beethoven s’écrit avec trois “E” (vous l’avez sans doute remarqué…) et les trois œuvres primées aujourd’hui ont non-seulement la lettre E en commun dans leurs titres, mais elles ont aussi un fil en commun.

Egmont, op. 84

Le sujet du drame Egmont de Goethe est le comte hollandais du XVIie siècle, Egmont, qui fut condamné à mort pour son opposition au régime despotique et oppressif de l’époque. Ce sujet résonne avec Beethoven en 1809, qui voit la montée de Napoléon et les conflits qui se multiplient en Europe. L’ouverture composée par Beethoven devint, en 1956, l’hymne officieux de la revolution hongroise.

Troisième symphonie “Eroica” (héroique), op. 55

La troisième symphonie est un point tournant pour Beethoven, ainsi que pour la musique de son temps – un virage significatif du monde classique au néo-romantisme.

Encore une fois, Napoléon Bonaparte est au centre de cette oeuvre. Initialement, Beethoven a conçu et dédié cette symphonie afin d’honorer le général Français, une dédicace qui fut vite changée suite aux guerres que Napoléon impose en Europe. La dédicace devient tout simplement « afin d’honorer la mémoire d’un grand homme ».

Suite à la nouvelle du décès de Bonaparte, Beethoven écrit en parlant de la marche funèbre du deuxième mouvement: "J'ai composé la musique pour ce triste événement il y a dix-sept ans".

Tout n'est pas tristesse ici - le dernier mouvement est une série de variations sur un thème du ballet "Die Geschopfe des Prometheus" (op. 41), exploité par Beethoven dans son op. 35 (pour piano). Ces variations sont intégrées à un montage de janvier 2014.

Cinquième concerto pur piano "Empereur", op. 73

“Rien que des tambours, des canons, et la misère humaine!”

Ces mots sont tirés d'une lettre de Beethoven datée 26 juillet 1809, et fait référence à une bataille en Autriche entre les forces du Kaiser et celles de Napoléon (une quatrième guerre en mois de 20 ans). Beethiven s'était réfugié chez un ami, et les coups de canon résonnaient encore dans sa tête plus de deux mois plus tard.

Plus tard cet été-là. il composa ce concerto, et d'autres oeuvres (des sonates pour piano dont Les adieux et un quatuor). La performance choisie en est une d'époque avec Vladimir Horowitz et Fritz Reiner qui dirige un orchestre de studio (probablement celui de la NBC rebaptisé RCA Victor Symphony pour l'occasion).

En raison d'un limite de temps que je me suis imposée pour mes montages, je n'ai inclus que le premier mouvement. Les deux derniers mouvements sont disponibles sur notre chaîne YouTube.


Bonne écoute!

vendredi 23 septembre 2011

L'équinoxe d'automne


Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 23 septembre 2011.

Le montage (# 23) est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: 
https://archive.org/details/TheFallEquinox



Le contenu de la réflexion fut modifiée pour sa reprise sur L'Idée Fixe.



L'équinoxe  - la traversée de l'équateur par le Soleil - est l'événement astronomique qui marque l'arrivée de l'automne, et se veut le point ou jour et nuit sont d'égale durée. Tant qu'à l'automne, il s'agît de la saison la plus colorée, et marque la fin des temps doux et l'arrivée inévitable de la neige dans notre climat boréal.

En passant en revue les sélections choisies pour notre montage d'aujourd'hui, je remarque une présence canadienne et québécoise en lever de rideau: depuis la pittoresque ouverture de concert Fall Fair de Godfrey Ridout, passant par une commande de l'OSM du compositeur Momtréalais Jean Papineau-Couture, et terminant avec une contribution d'André Gagnon.

Le Papineau-Couture (comme fut le cas illustré lors de notre éphéméride de cette semaine) est une piàce concertante, cette fois pour le duo inusité de la contrebasse et du contrebasson, contrastant les textures aigues (claires) de l'orchestre avec les sons graves (obscurs) des solistes. La prestation présentée est croquée de la première radioduffusée de l'oeuvre en 1986.

Le Gagnon est in extrait de son hommage baroque à quatre chansoniers québécois, Mes quatre saisons. De ces quatre concerti pour piano et cordes, j'ai choisi l'Automne, dédié à l'auteur-compositeur-interprète et collaborateur de 1962 à 1969, Claude Léveillée (qui nous a quitté plus tôt en 2011). 

Notre montage propose deux oeuvres (ou plutôt, des extraits) de compositeurs Russes: des Saisons de Glazounov et Tchaïkovsky. Le Glazounov sera familier pour plusieurs auditeurs du Canada, puisque l'adagio du Glazounov fut le thème musical de la continuité Les Belles Histoires des Pays d’En Haut, qui fut à l'affiche de la télévision d'État de 1956 à 1970.

Pour clore le montage, j'ai programmé le poème symphomnique d'Arnold Bax, November Woods. La pièce évoque les bois du Buckinghamshire, avec une série d'impressions des temps pluvieux, et de la nature en général de la fin de l'automne. Peut-être un hommange indirect aux murmures de Siegfiied de Wagner, sans toutefois citer la musique du Ring.

Restez au chaud, et bonne écoute!

vendredi 9 septembre 2011

Le jour


Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 9 septembre 2011.

Le montage (# 21) est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: 
https://archive.org/details/Daytime



Le contenu de la réflexion fut modifiée pour sa reprise sur L'Idée Fixe.


pcast021 Playlist


Ceci est le premier de trois montages qui nous amèneront à l'équinoxe d'automne, le temps de l'année où jour et nuit sont d'égale durée. Nous allons donner du temps d'antenne égal au jour et à la nuit, tout en réservant un montage pour l'équinoxe et la musique de l'automne.


Pour commencer, un hommage au lever du jour, gracieuseté d'Edvard GriegRichard RodgersFerde Grofe et du compositeur québécois Alexis Contant.


Bien sûr, on doit souligner le fameux quatuor "Le lever du Soleil" de Haydn;

 


Pour entamer la matinée, un lieder de Richard Strauss interprété par Dame Kiri Te Kanawa, et deux pièces qui nous amènent au midi: des extraits de La Mer de Claude Debussy et des Fontaines de Rome d'Ottorino Respighi.


Ici j'ajoute une performance complète par Toscanini:







EN AVANT LA MUSIQUE...: La Mer est présentée iutégralement dans notre montage du mois d'août 2012 La mer et la plage

Franz Joseph Haydn composa un trio de symphonies surnommées "Le matin", "Le midi" et "Le soir", desquelles j'ai choisi "Le midi", interprtée par mon orchestre local, celui du Centre National des Arts d'Ottawa.


Pour termiiner, deux sélections qui parlent du Soleil provenant des années 70 - Overture to the Sun du groupe Sunforest qui fut de la trame sdonore de l'Orange Mécanique, et Sunsonata d'Andre Gagnon.


Bonne écoute!


 

Pages vues la semaine précédente