vendredi 20 janvier 2012

Beethoven & Schönberg


Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 20 janvier 2012.

Le montage (# 39) est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: http://www.archive.org/details/BeethovenAndSchnberg




Le contenu de la réflexion fut modifiée pour sa reprise sur L'Idée Fixe.


pcast039 Playlist


================================================================

Notre montage de cette semaine met en vedette à parts égales nos compositeurs (Beethoven et Schönberg) et notre soliste: Glenn Gould.

Comme je l'ai mentionné dans mon billet "Rrétrospective 2011", 2012 sera une année anniversairre à double consonnance pour M. Gould: son 80ie anniversaire de naissance et le 30ie anniversaire de son décès. Je compte donc dédier quelques montages et des billets de la série du mardi à l'oeuvre du pianiste, et créerai une page "info" pour rassembler les hyperliens pertinents parmi mes plateformes.


On sait que Gould cessa de donner des récitals publics en 1964, mais que savons-nous d'un programme typique d'iun récital Gould? Eh bien, M. Goiuld avait une affection particulière pour la musique des compositeurs baroques/médiévaux Orlando Gibbons et William Byrd. Il ouvrait souvent ses concerts avec des sélections de ces compositeurs, avant de s'attaquer à Bach ou Beethoven, et terminer le tout avec de la musique contemporaine, sans doute de la deuxième école Viennoise (Berg, Webern ou Schönberg). Notre montage d'aujourd'hui est donc bien en place, et particulièrement avec l'ajoût d'un Gibbons.




Les sélections primées dans notre baladodiffusion d'aujourd'hui sont des extraits de la compilation sur les disques CBC intitulée "The Young Maverick" (trad. libre "le jeune loup") qui fut discutée en octobre dernier dans notre Chroinique du Disque.



Je crois que je ne surprendrai personne en observant que Gould avait ses moments disons... excentriques. Ces excentricités avaient à faire avec son comportenet et sa posture particulière au piano, et également aux excès de dynamique que Gould amait bien explorer l'esprit de l'interprétation dans sa plus pure tradition. Les prestations radiophoniques croquées par la CBC au cours des années 50 étaient des prestations beaucoup plus spontanées, plus "traditionnelles" si on veut, et moins vouées à l'excès. A titre d'exemple, permettez vous d'écouter le mouvement lent du troisième concerto de Beethoven de notre montage, et comparez-le au même mouvement mais en studio pour Columbia (en collaboration avec Leonard Bernstein):





Les deux concerti choisis cette semaine présentent Gould accompagné par l'orchestre de la CBC (souvent appelé l'orchestre de Radio-Canada dans les émissions et publications en français de l'époque). Il faut rappeler que la CBC (et pat surcroit, la SRC) avaient quatre orchestres-maison étalés d'un océan à l'autre entre les années 30-40 et ce jusqu'à tout récemment. Les orchestres étaient établis à Toronto, Montréal, Winnipeg et Vancouver - l'orchestre de Vancouver ayant été le dernier orchestre maintenu par le radiodiffuseur, faisant de lui le dernier orchestre de radiodiffusion en Amérique du Nord. Ces orchestres avaient des chefs attitrés: John Avison à Vancouver, Eric WIld à Winnipeg, Jean Deslauriers à Montréal et un ensemble de chefs itinérants, dont Jean-Marie Beaudet (entendu ici pour le Schönberg et dans le Concerto Romantique d'André Mathieu tout récemment dans nos pages) et Geoffrey Waddington. Le chef pour le Beethoven - le Dr. Heinz Unger, était sans doute un membre du personnel enseignant du Royal Conservatory of Music de Toronto, institution étroitement reliée durant les années 40 et 50 avec la CBC et la Canadian Opera Company. Pour mettre un terme à ce petit écart, rappelons parmi les successeurs de John Avison à Vancouver il y eut un court séjour d'un jeune John Elliot Gardiner, et une longue association (et une série de disques) avec le chef canadien Mario Bernardi et finamlement le chef et trromboniste montréaliais Alain Trudel.



En complément de programme, Gould joue seul une sonate de Beethoven et la suite pour clavier de Schönberg.


Bonne écoute!

0 commentaires:

Publier un commentaire

 

Pages vues la semaine précédente