mardi 27 août 2013

Chronique du Disque, version "In Camara"



Le billet suivant est une reprise d'un Quinze que j'en pense, datant originalement du 27 août 2013. 

Comme je le fais chaque mois sur mon blog, je propose ma chronique du disque et, par exception, j'y ai ajouté des anecdotes relatives à mon récent voyage à Toronto. Vous pouvez la lire à l'adresse suivante:


http://itywltmt.blogspot.com/2013/08/la-chronique-du-disque-aout-2013.html

Pour mon dernier billet du mardi de la saison estivale, j'ai pensé proposer quelques unes de mes récentes acquisitions de musique de chambre. Certains de mes propos sont repris de chroniques antérieures, mais je réserve une paire de sélections inédites

Normalement, j'accorde des notes pour la qualité sonore et l'impression globale, mais je vous en dispense aujourd'hui, me contentant tout simplement de dire que je recommande tous les choix ci-bas, même si j'ai des réserves personnelles quant à certaines prestations.

Allons-y donc:


Brahms: Lieder
[eMusic]

(Repris de ma chronique de janvier 2013) Dans une critique de spectacles parue dans La Presse en décembre 2012, Caroline Rodgers commente un recent recital de la soprano Marie-Nicole Lemieux avec le titre “l'excellence sans la magie” et je crois que cette remarque résume à merveille mon impression du CD acquis ce mois-ci de trois cycles de lieder de Joannes Brahms, en complicité avec le pianiste Michael McMahon et de l’altiste Nicolo Eugelmi (pour les Zwei lieder). Sa diction, son émotion, tout y est, mais l’auditeur reste un peu déçu, car en dépit de tous ces excellents éléments, il manque l’élément magique qui fait la différence entre les bonnes et les grandes cantatrices. Reste tout de même un bel album.



HUMMEL: Piano Trios Nos. 1, 5 and 7

(Repris de ma chronique d'août 2013) Le compositeur Autrichien Johann Nepomuk Hummel (1778-1837) est un contemporain de Beethoven et est considéré un des grands compositeurs de son époque. Connu sutrout pour son œuvre pour piano (et son non-moins célèbre concerto pour trompette), on commence à redécouvrir sa musique de chambre. L’album proposé ici, datant de plusieurs années déjà, fait partie de cette exploration, et met en vedette le trio Borodine dont faisait partie le regretté Yuli Turovsky. Le charme de ces trios, pour moi du moins, est leur fraîcheur – parce que justement pas des trios de Beethoven ou Mendelssohn, il est rafraĉhissant d’entendre comment un autre compositeur approche cette combinaison d’instruments. Hummel (comme la plupart de clacissistes purs et durs) adhère scrupuleusement à la forme classique d’un trio ou d’une sonate, mais ceci ne veut pas dire qu’il n’y a rien d’original – bien le contraire. Le jeu d’ensemble est impeccable.



Glenn Gould plays Beethoven: 32 Variations WoO 80; "Eroica" Variations op. 35; 6 Variations op. 34
[En Magasin]

(Repris de ma chronique d'août 2013) Je l’admets, j’ai fouillé lors d'un récent voyage à Toronto pour un disque Gould, et qui s’y frotte, s’y pique… Quelques mots d’entrée: 13 des plages de cet album de deux disques furent enregistrés à l’Auditorium Eaton (les deux cycles de bagatelles) et l’un des disques comporte les trois principales variations pour piano seul de Beethoven (ses opp. 34 et 35, et le « sans opus » 80). Les lecteurs assidus de ma chronique (et notre forumiste Jacques également, si je ne m'abuse) savent que j’ai dans ma collection un enregistrement historique de la Société Radio-Canada où Gould exécute les opp. 34 et 35 (donc environ 15 ans avent celles-ci). Il y a certes une maturation, moins de spontanéité, et plus de maniérismes dans cet enregistrement de studio, que je qualifierais de «norme pour le parcours» avec notre Glenn national. La meme attention scrupuleuse aux indications dui compositeur s’appliquent aux bagatelles et à la courte sonate. La mise en garde d’usage s’applique quand à Gould, mais ceci ne change pas mon opinion du résultat.




Clara Schumann est probablement une personnalité musicale plus intéressante (j’oserais même dire plusaccomplie) que son mari, Robert. En plus d’avoir élevé leur huit enfants, elle a mené une carrière de pianiste pendant près de 60 ans, créant des pièces de son mari et de leur protégé Johannes Brahms, et avait reçu une formatio nmusicale comnplète (incluant composition et contrepoint) sous la tutelle de son père. On redécouvre les compositions de Mme Schumann (ainsi que celles de sa contemporaine Fanny Mendelssohn) adepuis les dernières décennies et ce CD suggère des œuvres pour piano seul et pour duo et trio de Mme Schumann. Dans l’ensemble, il s’agît de musique bien en place pour la période, plus alignée avec Chopinqu’avec Robert Schumann à mon avis, et qui mérite la prestation soignée et la conviction des artistes sur ce disque. A découvrir et à savourer.


Tchaikovsky - Shostakovich
[eMusic]

D’après le site web du label ATMA Classique, Le Trio Rachmaninoff de Montréal est « reconnu pour son dynamisme et son originalité. (…) Formés dans les meilleurs conservatoires de Russie (Moscou et Saint-Pétersbourg), ces musiciens, dont le répertoire s'étend de Haydn à Chostakovitch, ont hérité des meilleures traditions de l'École Russe. ». Après l’audition de ce disque, je ne saurais sanctionner ces propos plutôt élogieux. Le jeu d’ensemble est là, oui, mais je n’ai pas senti la conviction du trio entendu sur le disque précédent. Je dirais une bonne lecture, mais pas quelque chose d’extraordinaire – on trouvera de meilleures prerstations sur disque de ces trios fort enregistrés. 

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