vendredi 30 mai 2014

Beethoven: Sonates & Concerto





Le  montage # 158 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast158


pcast158-Playlist.pdf

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Le dernier volet de notre série de montages « besogne à finir » considère trois œuvres pour piano de Beethoven, qui furent proposées jadis dans des montages en tant que des mouvements individuels.

Deux des eouvres sont des sonates, numérotées 14 et 15, et toutes deux se méritant des sous-titres. La première sonate, dite Mondscheinsonate (ou sonate au Clair de Lune), est un sous-titre qui fut appliqué non pas par Beethoven mais plutôt par le critique Ludwig Rellstab en 1832 (bien après la mort du compositeur) qui compare le premier mouvement aux reflets du clair de lune sur l’eau calme du lac Lucerne. Cette sonate, couplée avec la 13e sous l’opus 27 de Ludwig, était originalement la deuxième d’une série de deux « sonates sous forme de fantaisie » (ou Sonata quasi una fantasia), titre que retient la 13e… Originalement programmée dans notremontage de musiques nocturnes, cette prestation est signée Wilhelm Kempff.

Suit alors la 15e sonate, sous-titrée « pastorale ». Y a-t-il une relation entre l’atmosphère de cette sonate et celle de la 6e symphonie (qui partage le même sous-titre)? En vérité, si la symphonie a un programme explicite d’une journée à la campagne et se veut une ode à la nature, la sonate propose un climat de paix et de sérénité. Notons que l’éditeur de Ludwig apposait souvent les sous-titres sans consulter le compositeur… La sonate fut originalement programmée avec la 6e symphonie et le 4e concerto pour piano dans un montage que j’appelais « Beethoven serein ». La sonate est jouée par Vladimir Ashkenazy.

La symphonie et le concerto de ce montage partagèrent la première partie du concert légendaire du 22 décembre 1808. Le concerto en question est mon préféré de la production des concertos pour piano de Beethoven, mais celui qui est sans doute son plus joué est le 5e, dit l’Empereur. Comme ce fut le cas pour les sonates, le sous-titre n’est pas du compositeur, mais plutôt de l’éditeur basé en Angleterre Johann Baptist Cramer. Un pianiste virtuose émérite, Cramer est connu pour avoir familiarisé l’œuvre pour piano de Beethoven avec le public Anglais. Originalement du programme « Beethoven avec trois E », l’Empereur est un concerto qui culmine dans un rondo effervescent, présageant les grands concerti virtuose de Liszt et Rachmaninov. La prestation est un enregistrement d’époque du pianiste Vladimir Horowitz accompagné par l’orchestre éponyme de la maison RCA (en vérité, l’orchestre de la NBC du grand Toscanini) sous la baguette de Fritz Reiner.


Bonne écoute! 

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