dimanche 31 août 2014

Programmation - septembre 2014

Thématique du mois


Après une pause pour l’été, L’Idée Fixe reprend sa programmation régulière avec des interventions le mardi sur MQCD Musique Classique (en tandem dans nos pages), le vendredi et nos reprises de billets du dimanche.

Nos baladodiffusions pour le mois de septembre arborent la thématique « Quoi de Neuf », mettant en vedette une série de neuvièmes symphonies de la part de compositeurs d’ascendance Germanique (Mahler, Schubert et Bruckner) et la symphonie « Du Nouveau Monde » de Dvorak. (Rappelons que la neuvième de Beethoven fut offerte comme un « neuf de Pâques » lors de notre série du dimanche en avril.)

J’en profite également pour souligner l’ajout d’une nouvelle série mensuelle dans le cadre de nos Mardi en Musique, avec le premier volet offert le 9 septembre. Il s’agît d’une nouvelle initiative qui implique notre chaîne vidéos YouTube et ma collection de microsillons en vinyle.

Blog et Baladodiffusion du vendredi


L'opéra du mois

Kathleen Battle et Luciano Pavarotti chantent les rôles proncipaux de l'elisir d'amore de Donizetti.

Dimanche "en pantoufles"

Afin de rehausser votre expérience sur l'Idée Fixe

Ne manquez pas d'écouter la playlist du mois sur MQCD Musique Classique, un ensemble de travsferts vinyl. Cliquez ici et visitez la page d'accueil du forum pour l'écouter!


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vendredi 29 août 2014

C'est arrivé le 14 novembre 1954

B + B En Vacances reprend des billets publiés sur d'autres plateformes. Le billet suivant est la reprise d.un Mardi en Musique du 14 novembre 2011.

Certains propos et hyperliens furent revisés pour cette rééedition.




Comme ce fut le cas pour notre billet sur les quatuors de Beethoven il y a quinze jours, un billet de notre Projet Beethoven de 2011-12 fut la victime du retrait de contenu sur le Web ce qui dans ce cas-ci non seulement justifie la réédition du billet, mais nous force à repenser le contexte de la discussion et même faire preuve d’ingéniosité…

Le billet original commençait avec un exposé – parfois fort personnel – sur ce que j’appelais alors «l’Age d’Or de la télévision», et comment la programmation télévisuelle des années 50 et 60 (donc d’il y a 50 ou 60 ans)  a évolué adressant non seulement un auditoire sans cesse grandissant, mais également un univers de chaînes qui passe d’une poignée de chaînes terrestres à maintenant une centaine de chaînes câblodistribuées ou satellite, la plupart d’entre elles dites « spécialisées ». Dans l’univers télévisuel (et en fait multi-médias) du XXIe siècle, la programmation dite culturelle a sa niche et ses chaînes, ce qui ne fut pas le cas il y a même quinze ou vingt ans. C’était le mandat des diffuseurs publics et privés d’inclure ce genre de programmation dans leur grille hebdomadaire.

Si les chaînes spécialisées ou les services tels Netflix ne jettent pas forcément un regard nostalgique sur la programmation culturelle de notre jeunesse, il y a YouTube et son vaste réseau de contributeurs qui – eux – numérisent beaucoup de leurs vieilles bandes magnétoscopiques ou offrent des clips numériques de ces vieilles émissions, et nous permettent avec le recul qui s’impose d’apprécier et de (re) découvrir ces émissions.

Dans nos pages, nous avons parlé d’Amahl and the Night Visitors par exemple, un opéra commandé et créé exprès pour la télé en 1951. Il y a également un nombre innombrable de concerts et d’opéras, de Toscanini depuis le Studio 8-H du Rockefeller Plaza en passant par les Trois ténors au Mundial d’il y a une vingtaine d’années et j’en passe!

Une chaîne YouTube a pris la peine de mettre en diffusion la majorité de la série des Young People’s Concerts (trad. lib. Concerts-Jeunesse) de la Philharmonique de New-York, animés par l’éminent chef Américain Leonard Bernstein entre 1958 et 1972, qui ont initié une génération de jeunes mélomanes Américains cinq ou six dimanches par saison sur le réseau Américain CBS. Les premières émissions émanent du Carnegie Hall, et déménagent avec l’orchestre au Lincoln Center, et passent du Noir et Blanc à la couleur, son chef allant de svelte et dynamique à gris et essoufflé par moments mais toujours énergique et d’un parler qui oscille entre l’accessible et le technique (« parce qu’il le faut » dira-t-il parfois). Je vous ai offert un clip de cette série lors de mon billet sur l’opéra Fidelio en début de mois.

Les sujets abordés (et le contenu) sont parfois fort surprenants. Par exemple, une émission parle de « la sonate », en commençant par une discussion de la « forme » et passant par une dissertation technique sur la tonalité (la note « tonique » versus la « dominante ») et une lecture de mouvements de symphonies accompagnés de topos visuels afin de renforcer la leçon. Vulgarisation musicale parallèle à la vulgarisation scientifique d’un Fernand Seguin ou d’un Jacques Lebrun.



En Amérique, on associe forcément Bernstein à la vulgarisation musicale (une « mission éducative » qu’il embrasse pleinement avec ces émissions qui coïncident avec son séjour comme Directeur Artistique à New-York), lui qui est reconnu comme un chef d’orchestre d’envergure, ainsi que comme compositeur. La « légende » Bernstein dira-t-on commence avec son remplacement à pied-levé de Bruno Walter aux commandes de la même Philharmonique New-Yorkaise en 1947 pour un concert diffusé sur la radio nationale. Sept ans presque jour-pour-jour plus tard, on le retrouve à la télé pour ce qu’on appellera son « baptême » comme vulgarisateur musical, et un baptême tel qu’il lance cette facette de sa carrière avec un boum retentissant.

Ceci nous amène finalement au sujet de notre B + B, la « curieuse expérience » du 14 novembre 1954. Invité à produire et animer un épisode de l’anthologie culturelle Omnibus, Bernstein propose un essai basé sur la fameuse cinquième symphonie de Beethoven. « N’ayez crainte », dira-t-il « nous ne jouerons que des notes écrites par Beethoven lui-même ».



Ce que Bernstein propose est une espèce de psycho-analyse du compositeur, de sa poursuite « infatigable » de la « droiture musicale ». Bernstein propose d’utiliser comme laboratoire le plateau de télévision et un orchestre (le Symphony of the Air, la réinvention du NBC Symphony post-Toscanini dont il sera le conseiller artistique pendant quelques saisons avant 1958 et son accession au poste de la Philharmonique). 

L’expérience comme tel: réviser les dizaines de croquis rejetés par Beethoven et comprendre leur origine et la raison de leur rejet, afin de jeter un coup d’œil sur le processus artistique du compositeur. Il dissèque l’orchestre et sa composition, la musique et les formules d’usage, il va même jusqu’à disséquer l’aspect échevelé du manuscrit!

Comme je le disais en début d’article, YouTube offrait jadis une version intégrale de l’émission, mais la maison qui détient les droits de diffusion a veillé à sa disparition du service gratuit, limitant seulement le clip oû Bernstein dirige l’orchestre dans l’exécution du premier mouvement. Si vous vous donnez la peine de chercher, vous trouverez probablement une version vidéo de l'émission, gracieuseté d'autres services internet. Au moment d'écrire ces lignes, j''ai trouvé le clip ici:

http://vdownload.eu/watch/5909629-leonard-bernstein-quot-omnibus-quot-musical-lectures-beethoven.html

Le voici donc, après avoir procédé au chargement sur Internet Archive:

OMNIBUS



En complémenrt de billet, il est bien sûr de mise de vous offrir une performance intégrale de la symphonie. Le clip du billet original (Klemperer et le New Philharmonia pour la BBC) est aussi périmé, donc je me dois de le remplacer. Il existe une version YouTube de l’enregistrement EMI de Klemperer avec le « old » Philharmonia que j’aurais pu utiliser, ou même faire référence à Bernstein et la Philharmonique de Vienne  (voir notre montage # 36). Il existe un assortiment phénoménal de prestations disponibles depuis YouTube et ailleurs, et sans doute l’une d’entre elles est votre préférée.

Puisqu’on a une occasion d’offrir quelque chose de différent, je vous propose une numérisation que je trouve fantastique d’un vieux 78 tours endisqué par Bruno Walter et la Philharmonique de New York en 1941. C’est une lectuire énergique et musclée de ce grand standard, et probablement un enregistrement que peu d’entre vous auront entendu.

Nous revenons la semaine prochaine avec de nouveaux B + B, et de nouvelles séries pour septembre et octobre. Bonne écoute!




vendredi 22 août 2014

Beethoven: l'oeuvre chorale tardive

B + B En Vacances reprend des billets publiés sur d'autres plateformes. Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 31 août 2012.

Le montage (# 69)  est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: http://archive.org/details/ConcludingTheBeethovenProject


Certains propos et hyperliens furent revisés pour cette rééedition.



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Le catalogue Kinsky souligne qu'il y a un bon nombre d'oeuvres pour choeur composées tard en carrière par Beethioven - et ce, à partir de l'opus 112. Certaines de ces pièces furent l'objet de réflexions dans nos pages tels la neuvième symphonie (op. 125), la Missa Solemnis (op. 123) et la musique de scàne pour  Die Ruinen von Athen (op. 113).

Vers 1975, le chef (alors itinérant) Michael Tilson Thomas – qui endisquait une intégrale des symphonies avec l'English Chamber Orchestra – endisqua un bon nombre de ces oeuvres chorales tardives, y compris la musique de scène de Konig Stephan (op. 117), la brève cantate Meeresstille und gluckliche Fahrt (op. 112) et d'autres oeuvres accompagné par le London Symphony et des Ambrosian Singers. J'ai mont. aujourd'hui le disque en entier, intercalé par les romances d'Oisstrakh et iun dernier coup de coeur...

Lors de notre billet sur Fidelio en début de mois, j'ai discuté de Beethoven et son admiration et dédain subséquent pour Napoléon BonaparteWellingtons Sieg souligne la victoire du duc de Wellington sur l'armée dirigée par Joseph Bonaparte (le frère de l'autre...) à Vitoria en Espagne le 21 juin 1813 - et non pas la fameuse victoire contre Napoléon à Waterloo.

L'oeuvre est pleine de surprises et - surtout - tapageuse, assortie d'effets militaires.

Bonne écoute!

vendredi 15 août 2014

Beethoven: Quatre Quatuors

B + B En Vacances reprend des billets publiés sur d'autres plateformes. Le billet suivant est la reprise d.un Billet de Faveur du 2 août 2011.

Certains propos et hyperliens furent revisés pour cette rééedition.




Nous poursuivons notre série Beethoven cette semaine avec le premier de deux billets qui mettent en évidence son oeuvre tardive. Ce billet était originalement le premer de six billets d'une série estivale "l'août des quatuors", qui proposait des quatuors de divers compositeurs regroupés en régions. Le choix de Beethoven cette fois-là correspondait à notre séjour musical dans les Alpes et en Suisse, qui couvre la région alpestre de l'Autriche. Avec Haydn et Schubert, Beethoven est sans doute l'autrichien qui a contribué le plus au palmarès du quatuor. 

Si vous visitez le billet original sur ITYWLTMT' vous notrerez une référence à des changements d'hyperliens dûs à la fermeture du site japonais Public Domain Classic. En effet, j'avais l'habiltude d'intégrer des hyperliens à ce site maintenant vétuste, et dans un souci de continuité, j'avais opté pour des hyperliens pointant vers d'autres sites. Toutefois, pour cette réédition, je vais tenter un retour aux sources, avec la programation des quatuors avec les artistes originaux (merci, YouTube!).
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Le Quatuor de Budapest (en anglais, Budapest String Quartet) était un quatuor à cordes résidant aux USA qui se produisit de 1917 à 1967 Il comprenait à l'origine de trois Hongrois et un Néerlandais.; à la fin, le quatuor composé de quatre Russes. Un certain nombre d'enregistrements ont été faits pour HMV / Victor par 1938; mais de 1940 à 1967 ils enregistrent exclusivement pour la maison Columbia. En outre, plusieurs prestations publiques du Quatuor ont été enregistrées, depuis la Bibliothèque du Congrès à Washuington et d'autres lieux.

La composition exclusivement russe du quatuor à partir de 1936 tire cette citation de Jascha Heifetz Qu'est-ce qu'un russe: un anarchiste. Deux russes: des joueurs d'échecs. Trois russes: une révolution. Quatre russes: le Quatuor de Budapest.

On compte au moins deux intégrales des quatuors de Beethoven par le Budapest: une (mono) des ann.es 50 et une en stéréo vers 1960. A cause des changements d'effectifs légendaires du quatuor, les alignements pour ces deux intégrales est sensiblement différent.



Nos choix d'aujourd'hui proviennent de la première intégrale, avec Joseph Roisman et Jac Gorodetsky aux violons, Boris Kroyt, alto et Mischa Schneider, violoncelle. Hormis le quatuor no. 4, le reste des choix sont trois de ses cinq derniers Quatuors à cordes (nos 14 - 16). Par leur caractère visionnaire, renouant avec des formes anciennes (utilisation du mode lydien dans le Quatuor no 15), ils marquent l’aboutissement des recherches de Beethoven dans la musique de chambre. Ces quatuors mettent le point final à la production musicale de Beethoven. P

Les grands mouvements lents à teneur dramatique (Chant d’action de grâce sacrée d’un convalescent à la Divinité du Quatuor no 15) annoncent le romantisme tout proche. À ces cinq quatuors, composés dans la période 1824-1826, il faut encore ajouter la Grande Fugue en si bémol majeur, opus 133, qui est au départ le mouvement conclusif du Quatuor no 13, mais que Beethoven séparera à la demande de son éditeur (sa dernière composition sera un allegro qui remplacera  la Grande Fugue comme finale du Quatuor no 13).

À la fin de l’été 1826, alors qu’il achève son Quatuor no 16, Beethoven projette encore de nombreuses œuvres: une ouverture sur le nom de Bach ; un Faust inspiré de la pièce de Goethe ; un oratorio sur le thème de Saül et David, un autre sur le thème des Éléments ; un Requiem. Dans une lettre au compositeur Ignaz Moscheles, promoteur de sa musique à Londres,  il promet encore aux Anglais de leur composer une nouvelle symphonie pour les remercier de leur soutien. Mais le 26 mars 1827, Ludwig van Beethoven meurt à l’âge de cinquante-six ans.

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)

Quatuor No. 4 en ut mineur, Op. 18, no. 4
Quatuor No. 14 en ut dièse mineur, Op. 131
Quatuor No. 15 en la mineur Op. 132
Quatuor No. 16 en fa majeur, Op. 135

Budapest String Quartet (Enregistrements publics, Library of Congress, 1951-52)



vendredi 8 août 2014

Beethoven 2 X 4

B + B En Vacances reprend des billets publiés sur d'autres plateformes. Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement du 17 février 2012.

Le montage (# 43)  est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: http://www.archive.org/details/Beethoven2X4


Certains propos et hyperliens furent revisés pour cette rééedition.




Lorsque j'ai entrepris ce montage, tout était très innocent - une "paire" de symphonies afin de rester dans l'esprit de notre série estival sur Beethoven et mettre en relief le chiffre "2". Le choix des symphoinies no. 2 et 4 (ou 2 à la puissance 2) font d'elles des options numérologiquement logiques. Mais plus je me suis penché sur le montage, plus de "2" ont fait surface:
  • Nous utilisons deux de nos quatre "cycles" de prédilection, soit Bernstein/Wiener Philharmoniker et  Dohnanyi/Cleveland;
  • J'ai ici deux ouverturess (Les créatures de Prométhée et Coriolan)
  • Il y a deux volets distincts au montage - une portion "Bernstein" ainsi qu'une reconstruction d'une des académies de concert de Beethovem
Commençons donc par cette académie, celle du 13 avril 1807, qui fut mentionnée lors de notre discussion de l'académie du 22 décembre 1808. Ce concert fut, en fait, la reprise d'une performance privée des même trois oeuvres chez le Prince Franz Joseph von Lobkowitz. Lobkowitz était un des mécènes de MM. Haydn et Beethoven, et le récipiendaire de dédicaces de plusieurs de leurs grandes oeuvres.

Ces oeuvres sont: l'ouverture Coriolan, le troisième concerto pour piano et la quatrième symphonie.

Car nous l'avons présenté dans un autre montage (voir le volet Gould du Pianothon de janvier 2012), je n'ai pas monté le troisième concerto. Toutefois, je vous offre en boni une prestation d'Emil Gilels avec le Philharmonia sous la direction du regretté Paavo Berglund.



Le fil commun entre les deux sympohonies est un autre supporter de Beethoven, le comte Franz von Oppersdorff. The comte rencontre Beethoven chez son cousin, le prince Lichnowsky, et il y entend sa deuxième symohonie. Il fut ému au point de commander sa propre symphonie, qui devient la quatrième.

Comme c'est la coutume lors de présentations des symphonies de Beethoven dans mon blog, j'ai inclus ici les commentaires de Maestro Bernstein. Mentionons que Bernstein souligne les aspects novateurs de ces deux symphonies négligées.



Si l'ouverture Prométhée reçoit une lecture "traditionnelle", la version de Coriolan montée aujourd'hui est une version, disons, différente... Elle est signée Charles Munch et attaque Beethoven à un train d'enfer. DItes-moi ce que vous en pensez...

Bonne écoute!


mardi 5 août 2014

Escapades Musicales pour août


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 5 août 2014. 

Mardi en Musique fera relâche cet été, mais pas sans vous laisser avec des sélections musicales pour égayer vos vacances... Je compte donc - entre une corvée ménagère ou deux - vous laisser une réflexion aujourd'hui, histoire de vous rappeler certains billets passés que vous pouvez retrouver contenant des fichiers télécharheables.

La Sélection Souvenir pour juillet 

Comme c'est mon habitude le premier mardi du mois, je remets en circulation un vieux montage sur ma chaîne de baladodiffusion Pod-O-Maric. Ce mois-ci, il s'agît de mon montage intitulé Beethoven Serein, de quoi passer une journée à la campagne.

Le billet - originalement sur MQCD Musique Classique et disponible sur l'Idée Fxe - vous propose ma réflexion et la playlist détaillée. A écouter en ligne sur http://itywltmt.podomatic.com jusqu'au 31 août.

Clin d'oeil au Projet Beethoven (2011-12)

Pendant un an - entre août 2011 et août 2012, nous avons programmé dans nos montages l'intégrale de l'oeivre orchestrale de Beethoven: concertos, ouvertures et symphonies, ainsi que certaines misiques de scène. Cette initiative s'est déroulée sur ITYWLTMT et sur nos autres plateformes (incluant MQCD Musique Classique). La sélection souvenir ci-haut mentionnée faisait partie de cet exercice.

Hyperliens brisés

Depuis qu'on bosse sur la toile, nous avons propoosé plein d'illustrations musicales qui usent de contenu maintenu et introduit par les tiers. Si j'ai un certain contrôle sur mon contenu, il arrive occasionnellement que des liens proposés jadis n''offrent plus le contenu originalement identifié.

Avant d'écrire ces lignes, j'ai fait un survol rapide des pages du Projet Beethoven, et plusieurs de ces pages manifestent des liens brisés. En particulier (snif!) mon propos sur la leçon Beethoven donnée à la télé Américaine par Bernstein en novembre 1954...

J'ai identifié deux billets de ma série du mardi (le Bernstein et des performances des quatuors de Beethoven par le quatuor Budapest) qui seront repris ce mois-ci lors de mes billets du vendredi.

Voici quelques billets Beethoven qui sont encore intacts si on veut:

N'oubliez pas de suivre notre série Beethoven sur l'Idée Fixe chaque vendredi d'août! Bonne fin de vacances!


vendredi 1 août 2014

Fidelio (Beethoven)

B + B En Vacances reprend des billets publiés sur d'autres plateformes. Le billet suivant est la reprise de l'Opéra du Mois du 6 avril 2013.

Certains propos et hyperliens furent revisés pour cette rééedition.


Notre opéra du mois d'août lance notre festival Beethoven pour cet été avec l’unique opéra de Beethoven, Fidelio. On peut trouver beaucoup d’information sur la toile à propos de ce chef-d’œuvre : comment le sujet résonne avec Beethoven, les nombreuses revisions. On peut associer Fidelio avec le trio d’œuvres composées par Beethoven qui commencent avec des « E » : Egmont, Eroica et le concerto Empereur, qui partagent avec Fidelio l’idéal commun de la justice et de l’héroïsme (URL).  Il existe au moins deux versions de cet opéra : Leonore (op.72a) et Fidelio (op. 72b) – il y a même un quatuor d’ouvertures composées pour l’oeuvre. Voici, d’ailleurs, un potpourri de ces ouvertures, dirigées par Otto Klemperer et l’orchestre Philharmoinia:





On doit à l'auteur Français Jean-Nicolas Bouilly l'histoire origiinale de cet opéra, écrit peu de temps apràs les événements de la Révolution Française et de la Terreur. En tant que drame lyrique, Beethoven et son librettiste ont tenté de surmonter un tas de problèmes - avec un succès mitigé. Ceci permet au chef Leonard Bernstein de sacrer Fidelio comme une "oeuvre à problèmes". Afin de vous mettrer en appétit, voici une émission sur Fidelio animée par Bernstein dans le câdre de ses concerts télévisés pour la jeunese, avec des extraits chantés.


A propos de l’enregistrement
Le producteur Anglais Walter Legge (1906 –1979) commence une carrière dans l’inductrie du disque en 1927, et sera étroitement associé avec le Covent Garden, Beecham et l’étiquette EMI. Après la Deuxième Guerre Mondiale, Legge formera l’orchestre Philharmonia qui sera, à ses débuts, étroitement lié à Karajan. Lorsque ce dernier entreprend de plus en plus de projets avec la Philharmonique de Berlin, Legg le remplacera par Klemperer, un chef qui a connu ses débuts sous Mahler et Walter, mais connaîtra des années bien difficiles en Amérique.
Durant les années ’50 et les débuts de la stéréophonie, le Philharmonia gagnera une réputation comparable aux grands orchestres du monde, et fut sûrement l’un des meilleurs orchestres en Grande-Bretagne. En 1964, Legge met fin aux opérations de l’orchestre, qui ressucite sous Klemperer de nouveau sous la bannière du New Philharmonia.

Parmi les grandes realisations Legge/Klemperer/Philharmonia, on compte cet enregistrement de Fidelio avec Christa Ludwig dans le rôle de Leonore et le ténor Canadien Jon Vickers dans la peau de son époux, Florestan.

La performance ci-dessous inclut l’introduction parlée du commentateur Sean Bianco (en anglais).
 
Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)
Fidelio, opera en deux actes, op. 72b
Livret (allemand) de Joseph von Sonnleithner et Georg Friedrich Treitschke d’après  Léonore ou l’amour conjugal de Jean-Nicolas Bouilly
DISTRIBUTION PRINCIPALE
Christa Ludwig, Fidelio/Leonore
Jon Vickers, Florestan
Walter Berry, Pizarro
Ingeborg Hallstein, Marzelline
Gottlob Frick, Rocco
Philharmonia Chorus and Orchestra
Otto Klemperer, direction
(Enregistrement de studio, 1962)

 

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