mardi 28 octobre 2014

La Chronique du Disque (octobre 2014)



Le billet suivant est ma Chronique du Disque du 28 octobre 2014.

NDLR: Si vous cherchez plus de détails à propos de mon barème d’évaluation pour la Qualité Sonore et l’Impression Globaleveuillez lire quelques unes de mes chroniques précédentes


Mes suggestions pour 
octobre



Handel: Streams of pleasure

A mon avis, l’opéra baroque est un repertoire très spécifique, qui dépend des goûts particuliers des uns et des autres – le mélomane moyen trouve ça parfois un peu répétitif et pas particulièremenr coloré.  Néanmoins, Handel est sans doute le poorte-étandard du genre (que ce soit l’oratorio ou l’opéra seria), et si on chereche un disque afin de découvrir ce repertoire “en douceur”, eh bien mesdames Gauvin et Lemieux offrent ici un choix intéressant. Il s’agît d’un repertoire familier pour ces dames, qui l’ont travaillé avec Bernard Labadie et ses Violons du Roy, quoiqu’ici, ells sont accompagnées par Alan Curtis et son orchestra baroque. L’échantillonage est varié et me rapelle - à sa façon – les trucs d’autres divas (comme Mme Bartoli) dans le repertoire Mozart. QS = A, IG = A-.


LISZT: Transcendental Etudes

Liszt a publié un bon nombre de groupes d’études, toutes très exigeantes et souvent fougueuses –pensons à ses études Paganini par exemple. L’ensemble de 12 études transcendantes explorent une panoplie de textures et d’ambiances, et exigent de l’interprète un sens unique de la dynamique. (Pour qui est-ce que je me prends, je ne suis pas même un pianiste…). Là où je vais avec ce propos, c’est que si on regarde la synthèse laissee par M. Ponti sur ce disque, je trouve que ça manqué de relief, c’est présenté essentiellement sur un seul ton. D’autres integrales (ou même des selections substantielles du lot) par d’autres Lisztiens (Arrau, Cziffra, Silverman) offrent ces changements de relief, qui permettent à ce lot de se distinguer des études plus uniformes de Chopin ou Debussy. C’est là mon opinion… QS = A-, IG = B+.


Brahms, J.: Trio for Violin, Horn and Piano, Op. 40 / Koechlin, C.: 4 Petites Pieces / Banks, D.: Horn Trio

Barry Tuckwell est un des cornistes les plus connus des derniers 20 ou 30 ans, et ce disque le présente dans le repertoire de chamber pour cet instrument, en combinaison avec le violon et le piano. Le trio de Brahms pour cette configuration un peu inusitée fut endisqée par M. Tuckwell au moins deux autres fois (une fois dans uyn trio toutes-étoiles avec MM. Ashkenazy et Perlman). C’est un trio fort agréable à écouter, et le jeu d’ensemble propose ici est bien en place. Les pieces qui complètent le disque sont mnoins entendues et méritent une audition. Pour ceux qui, comme moi, aiment le son du cor. QS = A, IG = A.


Prokofiev: Romeo and Juliet Op. 64 (Excerpts from the Suites)

Ce n’est pas la première fois que je propose des extraits ou arrangements de Roméo et Juliette de Prokofiev; M. Serge est retourné à la fontaine plus d’une fois… Des trois suites pour orchestra tirées du ballet, les chefs ont tendance à tirer des selections à la pièce afin de créer leur propre “suite”, et c’est exactement le cas pour le disque d’aujourd’hui. Ce disque, dans ma collection vinyle, est je crois le seul disque de la Philharmonique de New-York dirigé par Mitropoulos émis en stereo. Mitropoulos, il vas sans dire, était pendant les années 50 le kappelmeister New-Yorkais, étant directeuir artistique (en titre ou en fait) de la Philharmonique et du Met, et est reconnu pour son style de direction et son flair unique pour la musique de l’époque classique et de l’époque moderne. Son Prokofiev est nuance et (ahem) genial. Et ce n’est peu dire pour une musique de ballet tant entendue. Noter qu’il s’agît ici sans doute d’un transfert à partir d’une source analogique et non pas des bandes maîtresses. QS = A-, IG = A




A Class Act


Daisy Peterson compte sans doute deux élèves de piano bien connus: son frère Oscar et un autre habitant de la Petite Bourgogne, Oliver Jones. Jones prend des leçons chez Mme Peterson et avec Mme Bonner à l’église locate -  Union United Church, le foyer d’une autre institution afro-canadienne, le Montreal Jubilation Gospel Choir. Jones fera ses classes en Jazz sous la tutelle du venerable Charlie Biddle à Montréal, et s’établiera lentement mais sûrement localement, nationalement et sur la scène Nord-Américaine. Jones collaborera avec plusieurs artistes du Jazz Montréalais, rendant homage aux grands du Jazz et ajoutant ses propres pieces. L’influence Peterson est indéniable, et sur ce disque, son “Hymn to Freedom” (une des pieces meieux connuys d’Oscar) reçoit un traitement qui s’approche étrangement de l’original – et pourquoi pas? Jones est un artiste chevronné, et cet album offre une belle vitrine afin de le découvrir. QS = A, IG = A-.

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