mardi 30 décembre 2014

La Chronique du Disque (décembre 2014)



Le billet suivant est ma Chronique du Disque du 30 décembre 2014.

NDLR: Si vous cherchez plus de détails à propos de mon barème d’évaluation pour la Qualité Sonore et l’Impression Globaleveuillez lire quelques unes de mes chroniques précédentes



Mes suggestions pour 
décembre





HOLMBOE / GRONDAHL: Trombone Concerto / HYLDGAARD: Concerto Borealis / JORGENSEN: Romance / Suite
[eMusic]
En mars dernier, j'ai proposé un disque de musique française pour trombone et orchestre, et nous revenons au répertoire pour trombone, mais cette fois en provenance du Danemark. L'attrait pour noi est surtout de sortir du sentier fort usité des concerti pour piano ou pour violon, et d'explorer une tessiture différente. Ces oeuvres sont clairement "modernes", et fort valables, sans toutefois qu'il y ait le coup de foudre pour un concerto en particulier. C'est un bon album, pour ceux qui comme moi veulent quelque chose de différent.  QS = A, IG = A-.



MARKEVITCH: Le Nouvel Age / Sinfonietta in F Major
[eMusic]
Lors d'un billet dédié au violoncelliste Dimitry Markevitch, j'ai fait allusion à son grand frère, Igor. Igor Markevitch est reconnu pour son travail de chef d'orchestre et pour nous Montréalais, Markevitch est le chef qui a mené l'Orschestre Symphonique de Montréal à un statut d'orchestre professionnel. Markevitch a toutefois commencé sa carrière comme compositeur, formé à l'Ecole Normale avec Nadia Boulanger, et parrainé par Diaghilev, rien de oins. Markevitch composera des oeivres majeures réguklièrement pendant les années '30, et mettra fin à sa carrière de compositeur autour de la Deuxième Guerre Mondiale. L'initiative de la maison NAXOS de monter une intégrale Markevitch avec l'orchestre rNéerlandais d'Arnhem mérite d'être saluée, car Markevitch est un compositeur qui a bien des choses à dire. Ce disque propose trois oeuvres, et je vais sans doute faire d'autres acquisitions dans cette série!  QS = A-, IG = A.



6 Violin Sonatas, Op. 27
[eMusic]
Eugène Ysaye fut le "roi"du violon - j'ai même lu quelque part "tsar" du violon - et une figure qui domina la fin du XiXe et le début du XXe siècle. Franck et Chausson lui ont dédié des trésors du répertoire pour son instrument, mais il ne faut pas oublier qu'Ysaye était aussi un compositeur, risquant même la composition d'un opéra en Wallon! Ses six sonates pour violon seul, chacune d'entre elles dédée à un violoniste contemporain, visitent non seulement des styles de jeu différents, mais aussi des styles de composition différents. C'est un exercice surprenant, et le jeu de M. Bolognese est bien en place.  QS = A-, IG= A-.




Joseph Szigeti, Vol. 4
[eMusic]
Parmi les dédicataires des sonates d'Ysaye, on retrouve le Hiongrois Joseph Szigeti, dont la lecture des sonates pour violon seul de Bach avaient inspiré le compositeur Belge à offrir une sonate dans le style Bach. Szigeti, un peu plus jeune qu'Ysayue, a laissé plusieurs enregistrements, certains même avec la collaboration de compositeuirs tels Bartok et Stravinsky. Sur ce disque, c'est STravinsky qui accompagne Szigeti au piano dans une série de duos, et Mengelberg et son orchestre du Concertgebouw apuient Szigeti dans le concerto d'Ernest Bloch. Des enregistrements d'époque qui font sourire. ’QS= B+, IG = A-.



Chopin: Piano Works [Nocturnes - Waltzes - Ballades - Scherzi]
[eMusic]
Pour finir, une réédition DG des nombreux enregistrements de la musique de Chopin par Tamas Vasary. Deux intégrales: les nocturnes et les valses. Les nocturnes sont, à mon avis, un ensemble très réussi. Tant qu'aux valses, il y a de meuleures intégrales disponibles, mais le jeu reste convaincu et hionête. Vasary surprend dans quelques ballades et scherzi, encore là, il y a des enregistrements égaux ou supérieurs sur le marché. Bon à très bon, disons. QS = A-, IG = A-.

dimanche 28 décembre 2014

Mes intégrales Beethoven

Le billet suivant est la reprise d.un Mardi en Musique du 16 août 2011.

Certains propos et hyperliens furent revisés pour cette rééedition.



Notre récent Mardi en Musique qui considérait un trio de coffrets Karajan proposait une intégrale des neuf symphonies de Beethoven, et j'ai cru bon d'épousseter ce vieux billet, qui pourrait bien vous inspirer à échantillonner d'autres intégrales des symphonies de Ludwig.

Mes réflexions sur les intégrales en général

En tant que collectionneur et mélomane de longue date, mes sentiments à propos d'intégrales (quelles qu'elles soient) ont probablement changé au cours des années. Si je peux exprimer ma position en peu de mots, ce que je cherche dans une intégrale c'est une vision globale, c'est à dire cohérence et constance dans l'interprétation (la recherche du fil conducteur, quoi), constance dans l'édition de la partition, etc, etc.

Quelle intégrale Beethoven est dans mon baladeur?

La réponse la plus simple est que j'ai une intégrale des neuf symphonies dans mon baladeur, ainsi qu'une poignée d'interprétations individuelles de ces symphonies, puisées à partir d'autres intégrales de ma collection, ou de prestations particulières.

Afin de répondre à cette question en détail, je vais faire le tour d'horizon des quatre intégrales qui sont à ma disposition.

Intégrale #1: Rene Leibowitz et le Royal Philharmonic Orchestra (1961-62)


Maman était abonnée à Sélections du Reader's Digest et recevait régulièrement des sollicitations de toutes sortes, faisant la promotion de publications, livres et disques. Lorqu'elle reçut la brochure annonçant la collection des Neuf Symphonies de Beethioven, j'ai lavé la vaisselle, fait la tonte du gazon, ciré ses chaussures... Enfin bref, elle a commandé la collection, et Postes Canada livra l'écrin contenant sept microsillons. Quel plaisir que d'écouter ces symphonies sur mon tourne-disques! Des heures durant, pendant des semaines, jusqu'à la mémorisation comoplète de chaque mesure, de chaque intervention...

Le Reader's Digest est une publication intrnationale, rejoignant (à son apogée) plus de 70 millions de lecteurs - je ne dois pas être le seul mélomane qui a succombé aux charmes de ces interprétations.

Trève de nostalge: encore aujourd'hui, les prestations de Leibowitz menant l'orchestre assemblé par Beecham continuent de séduire, maintes fois rééditées, et maintenant disponibles en version numérique à la maison de disques Chesky. L'approche "vieille école" de Leibowitz rehausse en particulier les symphionies moins populaires (si jeu peux m'exprimer ainsi), et en particuler la 2ie, 4ie et 8ie. On peut trouver des extraits de ces symphonies sur YouTube ou télécharger un torrent.

A titre d'exemple, voici l'interprétation de la Huitième par Leibowitz:



Intégrale #2: Leonard Bernstein et leWiener Philharmoniker (1978)




En 1982, la chaîne publique PBS aux Etats-Unis a présenté une série d'émissions mettant en vedette le chef Américain dans des prestations des symphonies de Beethoven, accompagnées d'ouvertures et de commentaires. Voici un extrait d'un de ces commentairres (en anglais):


Lorsque Bernstein entreprit son association avec la maison Deutsche Grammophon en 1972, la plupart de ses prestations d'envergure furent croquées sur le vif, donc pas surprenant que ces interprétations viennoises furent disponibles sur disque. J'ai reçu le coffret pour Noël 1984 (pendant mes études de duxième cycle) afin de remplacer mon intégrale Leibowitz (maintenant abîmée par leur écoute excessive). La version numérique peut être téléchargée par torrent.

Particulièrement mémorables pour moi, les symphonies "impaires" 3, 5, 7 et 9. Voici, d'ailleurs, la Septième signée Bernstein:



Intégrale #3: Christoph von Dohnányi et le Cleveland Orchestra (1988)



Faisons un saut de plus de 15 ans, et nous nous retrouvons à une des succursales de la bibliothèque municipale de Calgary. En furetant parmi les disques compacts de la collection, je trouve l'écrin de cinq CD signés Dohnanyi. Je fais l'empunt, et je suis mordu: l'énergie, la couleur, le "drame" de ces symphonies, capturé bit par dessus bit. Une série de performances sidérantes!

Jugez pour vious-même - la Neuvième:



De cet ensemble, je retiens les 3ie, 6ie et 9ie symphonies. Je n'ai pu trouver que des fragments de cette intégrale sur Internet, mais on peut se procurer l'intégrale originale ainsi que les rééditions en visitant le site promotionnel de la maison de disques CONCORD/TELARC.

Intégrale #4: Bernard Haitink et le London Symphony Orchestra (2005-06)




Depuis quelques années, lorsqu'on épeluche les critiques de disques et concerts des symphonies de Beethioven, on apprend que les chefs se tournent de plus en plus vers des éditions "récentes" de ces oeuvres. Ces nouvelles éditions, souvent le résultat de recherches musicologiques, tentent de se rapprocher des versions autograhes du compositeur, réévaluent les effectifs, etc. On croiraitêtre confrontés à un quelconque complot de la part du mouvement "authentique" qui a d'abord frappé les compositeurs des ères baroques et classiques, et qui se tourne maintenant au mouvement romantique précoce...

Je me souviens d'avoir échantillonné le travail de Sir Roger Norrington il y a une dizaine d'années. L'impresson que j'ai développé à ce moment-là de ces tentatives était plutôt mitigé. Je conviens que mon écoute assidue des intégrales mentionnées auparavant font de moi, comme Mahler il y a une centaine d'années, un fervant du "grand déploiement symphonique" en ce qui a trait aux symphonies de Beethoven.

J'ai, toutefois, uin bon souvenir de la Pastorale signée Michael Tilson-Thomas avec l'English Chamber Orchestra - donc pour certaines symphonies, des effectifs réduits donnent une perspective rafraîchissante à ces oeuvres. Mais de là à épouser les instruments et les manières dites d'époque...

Par hasard, j'ai trouvé ce clip promotionnel sur YouTube:


Je fais donc mes classes, et trouve les détails de cette intégrale Haitink sur Internet.  Je télécharge la Pastorale de Haitink, et je découvre un bijou! Je télécharge d'autres symphonies et, finalement, tout le lot. C'est le coup de foudre!

Il ne faut pas se surprendre: Bernard Haitink est un chef chevronné, qui a le don de ne faire que des disques mémorables, que ce soit avec le Concertgebouw d'Amsterdam, le Staatskapelle Dresde ou, ici, avec le London Symphony. L'édition utilisée par M. Haitink est celle préparée par Jonathan Del Mar, et elle se veut "édition d'époque" sans toutefois être prétentieuse. Les tempi sont vifs, mais pas pressés, et la lecture et directioon d'Haitink sont soignées. Quelle vision globale!

Je peux donc vous affirmer que l'intégrale Haitink a une place de choix sur mon baladeur.


vendredi 26 décembre 2014

Bilan Annuel pour 2014

C’est aujourd’hui le dernier vendredi de 2014 et, comme le veut notre coutume, permettez-moi de profiter de l’occasion pour faire mon bilan annuel.

D’abord et avant tout, je tiens à remercier tous ceux et celles qui prennent le temps de visiter nos pages (ici et ailleurs) afin de lire et d’écouter nos contributions musicales. C’est avec un mélange de surprise et de plaisir que je prends note de vos commentaires et mots d’encouragement. Vous savez, bloguer c’est une drôle d’entreprise, une où on travaille sans le bénéfice d’un feed-back immédiat. Vos commentaires et interventions sur des tribunes comme notre page Facebook m’aident à ajuster ma programmation, et je crois au bénéfice de la petite communauté que nous avons créée, tous ensemble.

Dans quelques jours prendra fin la première année d’opération officielle de notre site L’Idée Fixe, et en ce qui me concerne, ce fut un très bon succès. Les statistiques d’achalandage montrent que nos lecteurs on fait la transition entre notre site anglais – jadis bilingue – et ont adopté ce site, chose qui restait une préoccupation pour moi. Quel soulagement!

Dans des bilans antérieurs, j’ai fait un effort afin d’éplucher les statistiques d’achalandage de nos différentes plateformes, mais j’ai choisi de mettre ça de côté cette année. Je sais pertinemment que nos « premières lectures » et « premières auditions » gardent ou excèdent leur niveau de l’an dernier, et que chaque semaine nous ajoutons des abonnés ou recevons la visite de nouveaux mélomanes par le truchement de nos moteurs sociaux.

Ce qui est tout aussi intéressant, c’est de voir réapparaître des billets vieux d’un an ou deux parmi les lectures populaires de nos plateformes. Je reçois même des commentaires depuis Internet Archive pour certaines playlists ou montages. Ceci démontre qu’on trouve nos trucs, et qu’on les consume, parfois à la bringue!

Cette année, nous avons décidé de publier nos Mardi en Musique « en tandem » sur MQCD Musique Classique, et encre là je peux constater qu’on s’empresse de es lire et de les écourter, en plein ce qu’on voulait! En septembre, nous avons ajouté une nouvelle série le mardi, la revanche du vinyle, et les résultats sont encourageants. Nous avons alignés plusieurs de ces billets pour l’an prochain.

Notre série de billets « en reprise » du dimanche, En Pantoufles, nous permet non seulement de recycler nos billets parus sur d’autres plateformes, mais également de consolider nos publications. J’ai essentiellement complété le survol de nos vieux Quinze que j’en pense et nous avons pris une grosse bouchée dans notre collection de montages. L’initiative continuera en 2015.

Que réserve 2015?

Parmi mes calepins et autres formes de notes, j’ai conçu plusieurs arcs thématiques pour 2015, à commencer en janvier avec une série Mendelssohn (ses symphonies, concerti et autres).
J’ai des arcs destinés à des œuvres de Max Bruch, pour piano seul, des bouchées-doubles (il y a des tas de trucs qui collent ici), j’explore les concertos – traditionnels et moins traditionnels.

L’été dernier, j’ai proposé des reprises afin de me donner un petit répit, et je prévois renouer l’expérience. Un festival Mozart, peut-être… Je voulais aussi patauger dans les concerti pour piano d’Amadeus – ce sera dans le cadre de ce festival d’été, ou à une autre moment donné.

En 2014, j’ai proposé moins d’œuvres fragmentaires – nous avons suggéré des montages d’œuvres uniques ou des montages qui ont complété des fragments d’œuvres montés jadis. On pourrait faire d’autres trucs dans le même genre cette année.

Avant de céder la place à notre collection de clips annuelle, il faut aviser que puisque nous avons moins d’œuvres fragmentaires cette année et donc moins de clips complémentaires, j’ai ajouté des clips inspirés de nos arcs et séries de l’année qui s’achève. Comme d’habitude, pas de playlist détaillée, cliquez et amusez-vous!

En fin de billet, j’offre des hyperliens à nos répertoires de billets et d’œuvres, mises à jour pour 2014.

Bonne année 2015 à tous, et on se retrouve avec de nouveaux trucs dès mardi prochain!



Répertoire des billets B + B - http://www.docstoc.com/docs/173278726/ITYWLTMT-Directory2014

Répertoire Jadis sur Internet http://www.docstoc.com/docs/173278732/OUTI-Directory2014

mardi 23 décembre 2014

Les fonds de tiroirs


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 23 décembre 2014.




C'est le temps pour mes "coups de coeur", une Chronique du Disque "en prime" qui considère des acquisitions qui n'ont pas été offertes dans le cadre d'autres billets.

Contrairement aux trucs qu'on fait dans nos pages, je n'attribuerai pas de "note" pour ces choux, me limitant à dire que je recommande ces disques qui ont tous d'excellentes cotes en termes de qualité somore et d'impression globale.

L'anniversaire Karajan

Il y a maintenat 25 ans que Karajan nous a quités, et quoique je ne l'ai pas souligné particulièrement dans mes billets, j'ai proposé en juin une paire de disques avec les Philharmoniques de Berlin et de Vienne. Dans mes fonds de tiroirs, j'ai trouvé trois écrins signés Karajan et Berlin que je vou spropose ici, soit car vous êtes des invétérés de Karajan, ou que vous cherchez des enregistrements de l'époque du stéréo qui manqueraient à votre collection. 


Avant de regarder ces écrins, il faut inévitablement parler du personnage, un incontournable s'l en est un, un géant de la Musique Classique Européenne pendant un demi-siècle. Il reste qu'il s'agît d'un personage qui a ses supporters, et ses détracteurs. 

Tant qu'à moi, je reconais Karajan comme probablement le meilleur chef d'péras sur disque, à l'aise avec à peu près tous les compositeurs et toutes les époques. Quant à son travail avec orchestre, je suis plus réservé. Karajan reste une sommité pour le répertoire germanique romantique, mais le personage médiatisé, tout le culte autour du chef, c'est là où Herbert perd des plumes pour moi. En revanche, on dira la même chose de Bernstein ou même Stokowski, des chefs qui ont des discographies comparables et également des chou-chous des médias... 

Avec Karajan, l'avertissement d'usage est "gare aux reprises". Oui, Karajan a repris des oeuvres maintes fois, et pas toujours avec de meilleurs résultats! Oui, la technoligie et les ingénieurs s'améliorent, mais pas forcément la muisique. Alors, soyez vigilants!


Bach - Brandenburg Concertos, St. Matthew Passion, Mass in B minor, Magnificat D-dur, 2 Orchester Suites - Herbert von Karajan
[Torrent]

Commençons avec Jean-Sébastien Bach, et un écrin qui déborde des "grands succès" du Cantor - l'iontégrale des concerti Brandebourgeois, une paire d'ouvertures, des concerti pour violon et orchestre, et trois grandes oeuvres sacrées, sont la Passion selon Saint-Matthieu et la Messe en si mineur. Les lecteurs de nos billets se souviendront que j'ai comparé l'approche "vieille écile" de Karajan aux courants "authentiques" chez Bach par le passé, et j'ai des tas de réserves vis-à-vis la conception "romantique" de Karajan pour la musique de Bach, en particulier pour les Brandebourgeois. Toutefois, je trouve que ça passe assez bien pour les concerti pour violon (la prestation de Christian Ferras y est pour beaucoup) et les oeuvres chorales sacrées sont à mon avis parni les plus réussies de l'ère stéréophonique. A noter l'intervention des premiers pupitres de la Philharmonique de Berlin.





Karajan Conducts Tchaikovsky
[Torrent]

Karajan est un Romantiqye deans la grande tradition, et il n'est donc pas surprenant de trouver des enregistrements forts intéressants de Karajan dirigeant Tchaïkovski et SIbelius, ebtre autres. Ici, vous avez l'intégrale des symphonies numérotées (donc, pas de Manfred), trois des fétiches concertants et plusiwurs autres bijoux orchestraux dont une Année 1812 avec choeur obligato. Qui a entendu Mravinski sur disque jouer Beethoven? Ça existe, et c'est assez surprenant! Mravinski fait sonner son orchestre de Lenningrad comme un orchestre Allemand, ou au moins simili-Allemand. Mravinski est un grand chef, et un musicien authentique qui comprend quand mettre de la saveur loicale, et je dirais de même pour Karajan qui donne à Berlin un son simili-Russe. Je trouve qu'il a des choses à dire avec les symphonies 1, 2 et 3 (moins endisquées) et le tryptique 4, 5, 6 se défend bien contre les autres aspirants Occidentaux, mais manque l'ingrédient que Mravinski apporte dans les siennes. Il s'agît donc d'une bele intégrale de la part d'un grand musicien.





Beethoven Complete Symphonies - Karajan [SACD] (6CD)
[Torrent]

Comme je le disais en début de billet, gare aux reprises! Karajan a ndisqué quatre intégrales Beethoven, sa première chez EMI avec le Philharmonia, et trois avec Berlin pour DG. L'intégrale enregistrée à la Jesus-Christus-Kirche (1961-62) et à la Philharmonie (Années 70 en stéréo, années 80 numérique). L'intégrale 1961-62 a coûté DM 1,5 Millions et fut sans doute un coup de dé de la part de la maison DG, qui devarit vendre au mois 100,000 exemplaires du coffret afin de faire ses frais; il en vendra plus d'un milion! Cette intégrale est sans doute la préférée des Karajan-omanes, et resplendit dans cette réédition restaurée numériquement, En prime, Karajan en répétitiion, pour les mordus. Un grand, grand classique s'il en est un!



En Bref

  • Planet yoga - music for yoga, meditation, and peace [Torrent] - Téléchargement pour madame, qui m'a convaincu de prendre des leçons de Yoga avec elle. Pour vous dire, c'est come aller chez le physiothérapeute, mais pour une fraction du prix! Musique orientale, exotique, relaxante... Ça passe bien!
  • Beethoven: Symphony No. 9 [iTunes] - C'est la Neuvième de l'intégrale Dohnanyi/Cleveland pour Telarc, et est une de mes interprtations préférées, ère numérique. Ma copie était endommagée, mais plus de soucis dans cette version fichier-nimérique!
  • Johnny Mathis - Open Fire, Two Guitars (1959) [Torrent] - Un clin d'oeil à nos amis forumistes qui demandent des suggestions pour Noël... Rien de mieux que de se réchauffer près du feu, avec un petit verre et votre tendre moitié sur le divan, emportés par la voix magique du "make-out King". Ça, c'est un cadeau!

dimanche 21 décembre 2014

Ночь пе́ред Рождество́м par Nikolai Gogol


Le billet suivant est la reprise d.un Billet de faveur du 18 décembre 2012.

Certains propos et hyperliens furent revisés pour cette rééedition.



(Je vous assure, je ne parle pas – ou n’écris pas – le  Russe!!!)

Cet "En Pantoufles" offert aujourd’hui dans le câdre du Temps des Fêtes, jette un coup d’œil sur l’œuvre de l’Ukrainien Nikolai Vasilievich Gogol (1809-1852). Considéré par ses comtemporains comme l’un des lumainaires de la littérature dite “réaliste”, ses oeuvres comme “Les soirées dans une ferme près de Dikanka” sont le résultat de la culture et les traditions du folklore Ukrainien.

Le premier récit du deuxième volume du recueil, Noch pered Rozhdestvom trad. lit “La Veille de Noël” – fut le sujet d’opéras composes par Tchaïkovski et Rimski-Korsakov.

L’histoire, parfois confuse, implique le diable, un forgeron et une jolie fille du nom d’Oxane. Le forgeron aimerait épouser Oxane, mais celle-ci insiste qu’elle ne l’épousera que s’il lui offre les pantoufles de la Tsarine. Afin d’exaucer le désir de sa dulcinée, le forgeron s’associe au diable afin d’obtenir ces pantoufles.

Je crois que vous pouvez imaginer qu’il s’agît d'un marché qui risque d’être dangereux… Toutefois, l’histoire finit bien.

Tchaïkovski fera deux tentatives d’opéra avec ce conte -  "Vakula le forgeron, ou la veiile de Noël", op. 14 de  1874 et  “Cherevichki” (Les belles pantoufles) de 1885.

Dans une lettre destine à Nadezhda von Meck datant novembre-décembre 1884, selon le site  Tchaikovsky Research:, Tchaïkovski écrit:  "Je suis plutôt occupé en matinée ces jours-ci, car je considère reviser mon opéra Vakula. C’est une de mes creations préférées, mais je ne suis pas sans reconnoitre ses faiblesses. Je veux passer quelques temps afin d’enlever ces passages faibles afin de le remettre en scène à Moscou la saison prochaine".

Séjournant à Paris durant l’hiver de 1885, Tchaikovski (je cite) "parvient à planifier tous les changements majeurs à Vakula". Il se mettra au travail de reviser la musique en février  et mars 1885 rapportant "j’ai compose de nouvelles scenes, j’ai biffé tout ce qui était mauvais et gardé tout ce qui était bon, simplifiant des harmonies complexes. En some, j’ai tout fait ce le nécessaire afin de sauvegarder cet opéra"

L’opéra ainsi revisé sera connu sous une série de titres : les petites pantoufles, les pantoufles de la Tsarine et les caprices d’Oxane.



Le deuxième compositeur, Rimiski-Korsakov, mettra son opéra en scène en décembre 1895. Voici une "suite" d'extraits de cet opéra et - comme oeuvre principale - l'opéra complet, en Russe.



Nicolai RIMSKI-KORSAKOV (1844 - 1908)

La Nuit de Noël, opéra en 4 actes et 9 tableaux, RK 5a

Dmitri Tarkohov (Vakoula),
Natalia Chpiller (Oxanne)
Piotr Pontriaguine (Le Diable)
Choeur et Orchestre de la Radio de l'URSS, Nikolai Golovanov (1947)


vendredi 19 décembre 2014

Hódolat Magyarország





Notre montage # 178 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast178


pcast178- Playlist

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Déja le dernier B + B de 2014!

Puisque nous avons fait relâche pendant l'été, nous n'avons pas proposé de montages "nationaux" cette année, contrairement aux années passées, où nous proposions des montages de muisque composées ou inspirées de régions spécifiques. Afin de compléter notre hommage à la Hongrie, voici donc untel montage.

Après deux semaines de rhapsodies hongroises, je crois qu'on est maintenant familiers avec la musique typique de la Hongrie - csárdás et nóta. Outre Liszt, le panthéon musical Hongrois compte trois luminaires du XXe siècle qui font le palmarès de cette semaine: Zoltán KodályBéla Bartók et George Szell.

En effet, ;e XXe siècle est, si on veut, une renaissance "nationaliste" en Hongrie, un peu comme ce fut le cas vers la din du XIXe en Russie, par example. Cette renaissance permet aux artisans Hongrois de sortir du carcan des traditions de musique classique occidentale, avec ses formules rigoureuses et ses nouvelles tendances avant-gardistes, afin d'explorer plus librement des styles mois rigides et plus savoureux. Béla Bartók, qui composera sa part d'oeuvres "modernes" embrasse le folklore Hongrois dans beaucoup de ses compositionspour chambristes ou pour orchestre.

Kodály (tout comme Bartók) set veut un "ethnomusicologue", intéressé à la préservation du folklore hongrois en l'encâssant dans une codificatioln classique. Une de ses créations les plus mémorales est l'opéra floklorique Háry János, Kodály explique que le personage proncipal est un vieux soldat qui, jour après jour, raconte ses aventures dans les tavernes locales, tissant une toile héroique, une ré-invention de sa réalité sans doute moins excitante.

Kodály créa une "suite pour orchestre" d'extraits de l'opéra, qui met en vedette le cimbalom, une sorte de cythare qu'on peut marteler. L'immortel George Szell et son orchestre de Cleveland sont au rendez-vous avec leur interprétation de cette suite, un enregistrement d'époque maintes fois ré-édité .

La contribution Bartók au montage est une série d'improvisations sur un air paysan, pour piano solo. jouée par  Murray Perahia. S'ajoutent au montage des pages de Tchaikovski et Hector Berlioz. La Marche de "Rákóczi" fut pendant des décennies l'hymne national officieux de la Hongrie, et fut l'objet d'une des rhapsodies de Liszt (la XVe) et fut insérée dans le drame musical de Berlioz "La Damnation de Faust".

RachmaninovPopper et Sarasate complètent le montage avec des airs d'inspiration tzigane, un peu comme constitute Brahms l'a fait dans ses danses hongroises..

Boldog hallgat!
(Bonne écoute!)

mardi 16 décembre 2014

Franz Liszt sur MP3.COM


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 16 décembre 2014.


L’Idée Fixe propose tout au long du mois de décembre son “hommage à la Hongrie”, et a passé les deux derniers vendredis dans une intégrale des Rhapsodies Hongroises de Liszt (versions pour orchestre et pour piano solo). Il est donc à propos d’investir un Jadis sur Internet à des plages pour piano du compositeur Hongrois.


Il est un peu trompeur de notre part, je crois, d’appeler Liszt un composirteur Hongrois – quoiqu’il y est né, il appartient à la communauté Donauschwaben (trad. Lit. Souabes du Danube), donc germanophile. Ceci étant dit, Liszt a été exposé très tôt aux airs Roms de la region.

Le grand-père et le père de Liszt étaient associés avec la famille princière des Eszterházy, et à un moment ou un autre ont tous deux eu la responsabilité de domaines princiers. Tous deux étaient musiciens; amateurs sans doute, mais assez bons pour participer aux activités musicales de la cour princière sous Haydn et Hummel.

Liszt quittera la Hongrie piour Vienne et, plus tard, Paris (où la famille s’installera en 1823). Formé sous la tutelle de son père et de quelques musiciens à Vienne, la famille s’installe à Paris avec l’intention d’inscrire Franz (enfant-prodige typique) au Conservatoire. Toutefois, on ne l’y admettra pas (la politique de l’institution limite les inscriptions aux citoiyens Français), et papa Liszt assurera la formation (et la carrière) de fiston. Liszt dira que son père était exigeant, et lorsque l’élève surclasse largement le maître, il faut s’attendre à un manqué de sérieux…

Liszt reprendra le collier avec beaucoup plus de sérieux après avoir entendu Mendelssohn, Chopin et – comme le veut la légende – Paganini.

L’histoire familière veut que Liszt voulait être comme pianiste l’égal du violoniste Paganini. Et effectivement Liszt fera une carrière de virtuose qui l’amènera dans toutes les grandes capitales, s’établissant comme le meilleur pianiste de son époque, le meilleur de tous les temps dira-t-on de son vivant. Un concert Liszt avaint une place de choix pour ses propres compositions, paraphrases et transcriptions – toutes ces pieces mettant en evidence sa technique vertigineuse et son esprit musical aiguisé.

L’éventail sommaire propose aujoiurd’hui explore des pieces extroverties et introverties, si on veut. Quelques rhapsodies hiongroises, une des valses de Méphisto, la fameuse sonate Dante… Les interprètes sont des musiciens qui étaient, jadis fort actifs sur le site MP3.COM. Dans l’ensemble, ce siont des performances “honnêtes”, qui restent fort agréables à écouter si ells ne sont pas toutes des références…

Bonne écoute!


Franz LISZT (1811-1886)

Valse de Méphisto no. 1, S514
Marianna Rashkovetsky               

Rhapsodie Hongroise, S 244, no. 2 (pour 2 pianos)          
Ferhan & Ferzan Önder, pianistes duettistes

Rhapsodie Hongroise, S 244, no 6
Rhapsodie Hongroise, S 244, no. 9
Bagatelle sans tonalité, S 216a
Impromptu  en fa dièse majeur, S. 191
Zweite Elegie, S. 197
Czardas Macabre, S. 224
Apres une lecture du Dante, S. 161, no. 7
Ian Lindsey

Liebestraum, S 541, no. 3
Robin Alciatore               

Réminescences de “Don Juan", S 418
Roberto Poli

Téléchargements MP3.COM 2001-02

dimanche 14 décembre 2014

Louis de Froment et l'Orchestre symphonique de RTL

Le billet suivant est la reprise d.un Jadis sur Internet du 11 décembre 2012.

Certains propos et hyperliens furent revisés pour cette rééedition.

Parmi les grands orchestres de tradition française, certains noms se succèdent: mon Orchestre Symphonique de Montréal, l’Orchestre de la Suisse Romande, et certains des grands orchestres associés avec les diffuseurs de langue française – tel, par exemple, l’Orchestre National de France (jadis l’orchestre de l’ORTF) et le Grand orchestre symphonique de Radio-Télé-Luxembourg (RTL), qui par modestie sans doute utilise met  habituellement de côté l’adjectif de «grand».
Fondé en 1933 sous la tutelle d’Henri Pensis, l’orchestre était à l’origine l’orchestre-maison de la radio du Luxembourg. Se succèderont à sa direction, des noms plus ou moins méconnus: Carl Melles, Leopold Hager, et Louis de Froment. Depuis 1996, l’orchestre évolue sous la bannière de la Philharmonique du Luxembourg.
Un chef qui passe une tranche importante de sa carrière dans un patelin modeste comme le Luxembourg n’est sans doute pas le genre de musicien qui aura une part de notoriété internationale. Pourtant c’est exactement le cas pour M. Froment, et ce surtout dû à une longue association sur disque avec un label à prix abordable.


Né à Toulouse d’une famille anoblie, Froment étudiera le violon, la flûte et l’harmonie au conservatoire local, et ira ensuite se parfaire au grand Conservatoire de Paris, choisissant de se former comme chef d’orchestre. Sous la tutelle de Louis Fourestier, Eugène Bigot et André Cluytens, Froment marquera son séjour au conservatoire en remportant le premier prix en direction d’orchestre en 1948.
Pour les dix ans qui suivront, Froment travaillera avec de petits ensembles, assurera la direction artistique à des casinos le long de la Côte d’Azur, avant d’accepter la direction de l’orchestre de RTL en 1958, un poste qu’il occupera pendant plus de 20 ans, prenant sa retraite en 1981.
La discographie de M. Froment et de son orchestre est variée et substantielle (survol partiel). La majorité de ses projets disscographiques, incluant des intégrales Debussy, concerti de toutes sortes, etc. seront issus d’une longue collaboration avec la maison Vox.
L’échantillon modeste présenté aujourd’hui fait, je crois, la démonstration de la grande versatilité et virtuosité de l’orchestre de RTL. Comme chef, M. Froment est un artiste fiable, qui approche ses partitions avec sobriété, hormis certains excès de shmaltz parfois discutables.
Bonne écoute!
DETAILS
Maurice RAVEL (1875-1937)
Le tombeau de Couperin, pour orchestre, MR 68a
Pavane pour une infante défunte, MR 19
(Transcrit pour orchestre par Ravel, 1910)

Tomaso ALBINONI (1671â1751)
Adagio, pour violon, cordes et orgue en sol mineur, T. Mi 26
[Probablement de Remo Giazotto (1910-1998)]

Frédéric CHOPIN (1810 - 1849)
Polonnaise “militaire” en la majeur,  op. 40, no. 1
(Orchestration de Theodore Moses Tobani?)

Paul DUKAS (1865-1935)
L'Apprenti Sorcier (1897)

Edward ELGAR (1857-1934)
Marche militaire ('Pomp and Circumstance') en ré majeur, op. 39, no. 1

Gabriel FAURE (1845-1924)
Berceuse, Op.16

Johann PACHELBEL (1653 - 1706)
Canon pour trois violons et basse continue, en ré majeur, T. 337

Franz Peter SCHUBERT (1797-1828)
Ellens Gesang III ('Ave Maria'), D.839
(Version instrumentale)

Richard WAGNER (1813-1883)
Ouverture à Die Meistersinger von Nürnberg, WWV 96
Hojotoho! Heiaha! (La chevauchéedes Valkyries) du troisième acte de Die Walküre, WWV 86b

Orchestre Symphonique de RTL
Louis de Froment, direction
Téléchargement  MP3.COM  - 21 novembre 2001

vendredi 12 décembre 2014

Magyar rapszódiák, 2ième Partie





Notre montage # 177 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast177


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Le B + B de cette semaine complète notre intégrale des Rhapsodies Hongroises de Liszt avec une sélection de 13 rhasodies dans leur forme originale, pour piano solo.

Liszt est originire de Hnhrie, toutefois il vivra surtout en AUtriche et en France, On apprend que le père de Liszt était un musicen "branché", qui fut au service du Prince Nikolaus II Esterházy, et connaîtra bien HaydnHummel et Beethoven.  C'est lui qui verra à l'apprentissage musical de son fils, qui d.veloppera un faible por la musique Rom (Gitane).

Une fois établi comme virtupse, il fera des tournées partout en Eyrope et lors d'un séjour dans son patelin natal vers la fin des années 1830, il redécouvrira la musique de sa tendre enfance et de là les fameuses rhapsodies, ce mélange mélancolique et dansant, mais surtout une vitrine pour de l'acrobarie pianistique.

Liszt dédie ces rhapsodies à des personalités hongroises de son époque (Szerdahelyi, Teleki, Festetics, Kázmér Esterházy, Mme Reviczky, Apponyi, Orczy, Augusz, Egressy), ou des musiciens contemporains qui apprécient ces airs folkloriques (Joachim, Ernst, von Bülow).

Si vous cherchez une analyse plus savante de ces pièces, il faut lire l'introduction du cofret Leslie Howard sur Hyperion. Pour un m.lomane sans formation pinistique, je ne peux qu'Imaginer la haute-voltige requise! Pour notre montage, je vous propose Misha Dichter, Nelson Freire, Alfred Cortot, Grigory Ginsburg, Alfred Brendel et Vladimir Horowitz.


Bonne écoute!

En complément, voici l'intégrale (avec les six rhapsodies proposées la semaine dernière, sur un seul clip - pianiste non-identifié




mardi 9 décembre 2014

L'Aeolian String Quartet joue Haydn (2ième partie)


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 9 décembre 2014.


La revanche du vinyle revient ce mois-ci avec le deuxième volet de notre regard sur l’écrin LONDON de quatuors de Joseph Haydn sous les archets de l’Aeolian Quartet.

Joseph Haydn composera douze quatuors à l’intention du violoniste Johann Tost: ses opp. 54, 55 et 64. Tost était violoniste dans l'orchestre de Haydn chez les Esterházy entre 1783 et1789 (les dernières années du mandat de Haydn comme Kapellmeister auprès de cette famille). Avec l’assentiment du compositeur, il semble que Tost soit allé à l'étranger en 1789 avec l'intention de vendre les droits d’édition pour certaines des symphonies et quatuors de Haydn à Paris et à Vienne.

Selon les lettres du compositeur à deux éditeurs datant de cette époque, les machinations de Tost ont inclus une tentative de proposer une symphonie de l'obscur Adalbert Gyrowetz (1763-1850) comme une composition de Haydn.  Suite à cette supercherie, Tost cesse ses activités musicales, se mariera et deviendra un riche marchand de tissus à Vienne.

Composés en 1790 (probablement avant leur différend professionnel), les six quatiors de l’opus 64 furent donc dédiés à Tost en remerciement pour ses services. Parmi l’ensemble, le cinquième quatuor (surnommé l’Alouette) est sans doute le plus connu, nommé aionsi à cause du jeu du premier violon qui « surplombe » les autres participants en jouant à un registre aigu.

Pour revenir à l’exécution des quatuors dans cet écrin, l’Aeolian est un quatuor qui a des raciness qui datent de l’avant-Deuxième Guerre Mondiale (certains membres jouaient dans le quatuor Stratton). Sous la bannière Aeolian, l’ensemble apparaît sur disque et sur scène vers la fin des années 1940, et mettra fin à ses operations en 1981 – après les changements d’effectifs usuels pour les quatuors.

Basé en Angleterre, l’Aeolian fera des tournées internationalement, et a une discographie assez étoffée. Son intégrale Haydn des années 1970 est sans doute sa contribution la plus durable: elle inclut les “Sept dernières paroles du Christ en Croix” (narrée en Anglais par le tenor Peter Pears) ainsi que les quatuors (douteix) de l’opus 3. Ces lectures, qui precedent la coutume bien établie pour les tempi et instruments dits d’époque, passe encore bien aujourd’hui. La critique de l’ensemble – 22 compacts parue dans la revue Diapason en 2009 est fort élogieuse:

[On apprécie] la qualité des quators de jeunesse, joués avec une fraîcheur stimulante. L'ensemble tient la route, et quelques partitions dans les opus médians [sont brillament rendues] . . . Les retrouver réunies crée une impression formidable. La vie même parcourt ces oeuvres, enlevées avec une hauteur de vue, une ardeur rythmique et un fini technique inimitables. Tout y semble parfait et royalement équilibré entre la verve qu'y mettront plus tard les instrumentalistes anciens -- et qui est déjà là -- et un classicisme distingué, sans compromis mais toujours coloré, souvent joyeux et, quand il le faut, infiniment profond.

Bonne écoute!



Franz Josef HAYDN (1732-1809)
Quatuors, Op. 64

No. 1 – Quatuor en ut majeur, Hob.III:65
No. 2 - Quatuor en si mineur, Hob.III:68
No. 3 - Quatuor en si bémol majeur, Hob.III:67
No. 4 - Quatuor en sol majeur, Hob.III:66
No. 5 - Quatuor en ré majeur ("L’Alouette"),  , Hob.III:63
No. 6 - Quatuor en mi bémol majeur, Hob.III:64

The Aeolian String Quartet:
Emanuel Hurwitz & Raymond Keenlyside - Violons
Margaret Major - alto
Derek Simpson - violoncelle

Plages tirées des disques  1-3 de l'écrin  "Joseph Haydn, Aeolian String Quartet ‎– Haydn String Quartets Volume 6 [Op.20 & Op.64]"
London ‎– STS15447-52-6

(Merci à LUDOVICUSDEOLOR. pour avoir pris le temps de publier ces clips sur YouTube)

dimanche 7 décembre 2014

La musique classique animée

Le billet suivant est la reprise d.un Billet de faveur du 1* juillet 2011.

Certains propos et hyperliens furent revisés pour cette rééedition.




Comme beaucoup d'entre vous (j'en suis sûr), ma première exposition à la "grande musique" n'était pas lors d'un concert, mais bien à la télé et (comme beaucoup de vous également) j'ai probablement passé trop de temps devant le petit écran...


En furetant l'autre jour, j'ai rencontré l'article suivant: "10 Best Uses Of Classical Music In Classic Cartoons" (Dix meilleurs usgaes de musique classique dans les dessins animés) http://listverse.com/2009/06/30/10-b...ssic-cartoons/

L'article m'a ramené è ma jeunesse, les samedi matins passés devant le téléviseur à visionner des heures de dessins animés... L'auteur rappelle des classiques comme l'apprenti-sorcier tel qu'imaginé par Disney dans Fantasia.

Voici un court assemblage de dessins animés qui mettent en relief la musique classique, parfois de façon fort loufoque!  Avec chaque exemple, je vous offre un compte-rendu des pièces et une référence à la base de données IMDb, qui vous donnera des détails techniques à propos du dessin animé. 



Avant de commencer, deux mises en garde:
  • Primio, les sélections musicales ne sont pas tout-à-fait intégrales; elles sont adaptées en ce qui a trait à leur durée, l'effet désiré et les forces musicales disponibles.
  • Secondo, il y a des moments de violence caractéristique aux dessins animés, gratuite et exagérée. Rien de grave, compte tenu du contexte.
Bon visionnement!

Tom and Jerry in the Hollywood Bowl (1950)
(Tom et Jerry au Hollywood Bowl)
IMDb : http://www.imdb.com/title/tt0042569/
  • Franz LISZT: Les préludes, S.97
  • Johann STRAUSS II: Ouverture Die Fledermaus (La chauve-souris) (1874)


A Corny Concerto (1943)
(Un concerto de fous)

IMDb: http://www.imdb.com/title/tt0035754/
  • Johann STRAUSS II: G'schichten aus dem Wienerwald (Les récits dse boiéss de Vienne), op. 325
  • Johann STRAUSS II: An der schönen blauen Donau (Le beau Danube bleu), Op. 314


The Cat Concerto (1947)
(Le concerto du chat)

IMDb: http://www.imdb.es/title/tt0039251/
  • Franz LISZT: Rhapsodie hongroise en ut dièse mineur S.244, no. 2


Long-Haired Hare (1949)
(Le lièevre aux longs cheveux)

IMDb: http://www.imdb.com/title/tt0041598/
  • Gioachino ROSSINI: "Largo al factotum" (Faites place au factotum) de Il barbiere di Siviglia
  • Gaetano DONIZETTI: "Chi mi frena in tal momento" (Qui me retient?), sextet de Lucia di Lammermoor (1835)
  • Richard WAGNER: Prélude de l'Acte III de Lohengrin WWV 75
  • Franz von SUPPE: Ouverture Die schöne Galathee (La belle Galathée) (1863)

 

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