vendredi 19 décembre 2014

Hódolat Magyarország





Notre montage # 178 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast178


pcast178- Playlist

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Déja le dernier B + B de 2014!

Puisque nous avons fait relâche pendant l'été, nous n'avons pas proposé de montages "nationaux" cette année, contrairement aux années passées, où nous proposions des montages de muisque composées ou inspirées de régions spécifiques. Afin de compléter notre hommage à la Hongrie, voici donc untel montage.

Après deux semaines de rhapsodies hongroises, je crois qu'on est maintenant familiers avec la musique typique de la Hongrie - csárdás et nóta. Outre Liszt, le panthéon musical Hongrois compte trois luminaires du XXe siècle qui font le palmarès de cette semaine: Zoltán KodályBéla Bartók et George Szell.

En effet, ;e XXe siècle est, si on veut, une renaissance "nationaliste" en Hongrie, un peu comme ce fut le cas vers la din du XIXe en Russie, par example. Cette renaissance permet aux artisans Hongrois de sortir du carcan des traditions de musique classique occidentale, avec ses formules rigoureuses et ses nouvelles tendances avant-gardistes, afin d'explorer plus librement des styles mois rigides et plus savoureux. Béla Bartók, qui composera sa part d'oeuvres "modernes" embrasse le folklore Hongrois dans beaucoup de ses compositionspour chambristes ou pour orchestre.

Kodály (tout comme Bartók) set veut un "ethnomusicologue", intéressé à la préservation du folklore hongrois en l'encâssant dans une codificatioln classique. Une de ses créations les plus mémorales est l'opéra floklorique Háry János, Kodály explique que le personage proncipal est un vieux soldat qui, jour après jour, raconte ses aventures dans les tavernes locales, tissant une toile héroique, une ré-invention de sa réalité sans doute moins excitante.

Kodály créa une "suite pour orchestre" d'extraits de l'opéra, qui met en vedette le cimbalom, une sorte de cythare qu'on peut marteler. L'immortel George Szell et son orchestre de Cleveland sont au rendez-vous avec leur interprétation de cette suite, un enregistrement d'époque maintes fois ré-édité .

La contribution Bartók au montage est une série d'improvisations sur un air paysan, pour piano solo. jouée par  Murray Perahia. S'ajoutent au montage des pages de Tchaikovski et Hector Berlioz. La Marche de "Rákóczi" fut pendant des décennies l'hymne national officieux de la Hongrie, et fut l'objet d'une des rhapsodies de Liszt (la XVe) et fut insérée dans le drame musical de Berlioz "La Damnation de Faust".

RachmaninovPopper et Sarasate complètent le montage avec des airs d'inspiration tzigane, un peu comme constitute Brahms l'a fait dans ses danses hongroises..

Boldog hallgat!
(Bonne écoute!)

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