vendredi 23 janvier 2015

Felix Mendelssohn: Lieder ohne Worte





Notre montage # 182 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast182


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On les appelle des "romances sans paroles". Parle-t-on de mélodies purement instrumentales, ou d'autre chose… Selon les dires de Felix Mendelssohn lui-même:

Ce que la musique que j'aime m'exprime n'est pas nécéssairement trop indéfini afin de les exprimer en mots, mais au contraire trop défini.
(les mots sont italisés par Mendelssohn lui-même dans sa correspondance)

Il semble de bonne guerre, dans les ascenseurs et les salles d'attete, de nous fournir de la musiue instrumentale (de la muzak comme on le disait à un moment donné) souvent des interprétations anonymes des chansons populaires de l'époque. Ce phénomène n'est pas nouveau: Franz Liszt a transcrit à sa façon des dizaines de lieder de Franz Schubert, whicen fait des versions revues et adaptées pour un pianiste virtuose.

Pas le cas ici - ces Lieder ohne Worte ne sont pas des mélodies écrites en anticipant qu'on leur ajoutera des paroles. Ce sont des pièces entières et autonomes, qui  saisissent une atmosphère, un moment, une tendresse...

Les huit "livres" (ou volumes) de romances sans paroles, composées entre étaienr 1829 et 1845 couvrent l'essentiel de la période mature de Mendelssohn pau oint de vue temporel, chacune comptant six romances. Ces compositions suivent le modèle romantique de courtes pièces pour piano (à la Chopin) quoique le principe de la romance sans parole est en soi novateur. La soeur de Félix, Fanny, en composera elle-même un bon nombre, et plusieurs musicologues considèrent qu'elle fut complice ave son frère dans le développement de ce genre.


L'automne dernier, dans un billet consacré  aux transcriptions opératiques pour piano, j'ai doscuté de l'épanouissement musical avant la radio et le piano dans les salons étaien quelque sorte la radio du XIXe siècle, et donc la façon la plus commune d'écouter de la musique. Car elles sont accessible aux pianistes de faculté modeste, ces romances furent probablement très populaire dans les salons de l'époque.

Le montage d'aujourd'hui propose une sélection modeste de ces romances, jouées par un bon nombre d'artistes, et complété avec une romance de la part de Fanny.

En complément, une intégrale des 48 romances par Daniel Barenboim, gracieuseté YouTube:


Bonne écoute!



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