vendredi 3 avril 2015

Christus am Ölberge





Notre montage # 192 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast192


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Le B+B de cette semain prend une pause de notre série sur le concerto, le temps de méditer sur les évènements de la Passion du Christ, une coutume chrétienne en ce Vendredi Saint.

Christus am Ölberge (Le Christ au Mont des Oliviers) est le seul oratorio sacré de Beethoven, et représente le tiers de sa production sacrée (les deux autres oeuvres au catalogue étaht ses deux messes, opp. 86 et 123).

L'oratirio considère l'angoisse et le désespoir du Christ, lors de la nuit blanche qui précède son arrestation et ultimement sa mise à mort. A la fin de cette oeuvre, Jésus acepte son sort et se résigne volontairement à son sacrifice.

La omposition de cette oeuvre coincide avec la révélation de la surdité du compositeur (Testament de Heiligenstadt), donc lors d'un épisode où Beethoven doit composer avec son propre désespoir et sa propre angoisse. Thérapeutique ou non, la composition aurait requis quelques seaones tout au plus, et l'oeuvre sera crée en avri 1803 lors du concert où on créera la deuxième symphonie (op. 36). Le numéro de catalogue Kinsky sugg;re que l'oeuvre sera publiée beaucoup plu tard.

Plutôt que d'approcher la Passion dans son ensemble (comme l'a fait Bach), Beethoven choisit plutôt un épisode spécifique, et donc ceci permet une étude musicale plus introspective et humaine du sujet, limitant le tout à une cinquantaune de minutes - plutôt que trois ou quatre heures dans le cas de Bach.

La prestation est d'Helmut Rilling, un spécialiste de la musique et de performances authentiques.

En complément de programe, j'ai choisi une suite (de la plume du compositeur) extraite de la musique du fim de Julien Duvivier Golgotha.

Bonne écoute!


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