vendredi 15 mai 2015

En récital: Kovacevich & Beethoven





Notre montage # 198 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast198


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Le B+B d'aujourd'hui propose un récital du pianiste Américain Stephen Kovacevich qui joue les trois dernières sonates (les nos. 30, 31 et 32) de Ludwig van Beethoven.

Il y a un peu de confusion quant au ÈnomÈ de notre artiste de cette semaine. En effet, on le reconnait d'abord sous le nom de Stephen Bishop - un nom qu'il partage avec un chanteuir populaire américain. Il choisit donc, dès 1975, de se faire connaître sous Stephen Bishop-Kovaceich afin de se démarquer de son homonyme et, plus tard, tout simplement  Stephen Kovacevich.

Né sous le soleil de la Californie, Kovacevich fait ses débuts sur scène à l'âge de 11 ans. A dix-huit ans, il s'installe à Londres où il sune boure d'études pour travailler avec Dame Myra Hess - il s'installe défénitivement en Angleterre en 1961, là où il lance sa carrière "adulte"  au Wigmore Hall, jouant la sonate op. 1 d'Alban Berg, et les variations Diabelli de Beethoven. Ensuite New-York, et les grandes scèenes du Monde.

Comme soliste, le répertoire de M. Kovacevich compte entre autres Mozart, Beethoven, Schubert, Brahms et Bartók.

Le corpus que forme les 32 sonates de Beethoven, comme l'ensemble de ses symphonies, ou de  ses quatuors, explore à sa façon toutes les dimensions de la nature humaine. Du petit au grans, du paradis à l'enfer, du serein  au troublant... Rien n'échape à Beethoven et toutes ces dimensions sont représentées ici - et en particulier dans le trio de sonates (Opp 109, 110, 111) qui sont au programme aujourd'hui.

Ce tryptique inclut l'op. 109 avec son approche fort originale et libre des rigueurs de la forme sonate comme tel, avec sa série de variations au troisième mouvement. L'op. 110 est plus rigide dans sa forme tout en explorant l'aspect émergent de la "fantaisie pour piano", ornée de motifs baroques. Finaleentm, l'op. 111 nous entraîne dans un voyage entre la concorde et la dissonance, un périple qui selon le regretté Edwin Fischer se veut une réflexion de la personalité-même du compositeur, un constant de l'état du monde d'alors et du monde à venir.

Bonne écoute!




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