vendredi 17 juillet 2015

Les vacances de Mozart

B + B En Vacances reprend des billets publiés sur d'autres plateformes. Le billet suivant est la reprise d.un billet bilingue ITYWLTMT du 29 juillet 2011.

Certains propos et hyperliens furent revisés pour cette rééedition.



Le volet d’aujjourd’hui de notre série Mozart consiste de liens musicaux plutôt que d’un montage baladodiffusé. En vedette, trois symphonies dont les surnoms rappellent les voyages du compositeur. 

Symphonie No. 31 “Paris”
Mozart a visité la France à deux occasions: lors d’une tournée de jeunesse chapeautée par son père, Léopold, et plus tard, lorsqu’un Mozart jeune adulte était à la recherche d’un emploi et de commandites.
Lors de ce deuxième séjour, Mozart s’est mêlé à l’aristocratie française, et a enseigné – entre autres – chez le duc de Guines, dont la fille était une harpiste «magnifique». Mozart a composé son concerto pour flûte et harpe à leur intention, et a également produit ses concerti pour flûte, son ballet Les petits riens, et cette symphonie.
Symphonie No. 38 “Prague”
La réputation de Mozart s’étalait de par l’empire Austro-Hongrois, et la ville de Prague a eu sa part de premières. On dit que Mozart avait un faible pour les résidents de cette ville, et on lui attribue "Meine Prager verstehen mich" ("Mes Pragois me comprennent
Lors de la première locale des Noces de Figaro, les musiciens et mélomanes locaux ont invité Mozart afin qu’il puisse assister à la performance. Il arriva le 11 janvier 1787, et se produit en concert le 19 janvier, avec la première de sa symphonie en ré mineur dorénavant surnommée «Prague».
Symphonie No. 36 “Linz”
Linz est la troisièeme ville d’importance en Autriche, et fut un des arrêts d’un Mozart jeune marié, lors d’un voyage en 1783 qu’on pourrait qualifier de lune de miel.
La bru du comte Thun était l’émule de Mozart, et il fut l’invité du comte lors de ce séjour, en 1783. Le comte organisa une académie de concert pour Mozart (i.e., un concert au profit du compositeur). Si on comprend la correspondance entre Mozart et son père, cet événement imprévu prit Mozart de court, et il dut produire une symphonie pour le concert car, en ses propres mots «je n’en ai pas avec moi».
Ô comble de malheur! Dans ses valises, hormis ses bobettes, pas de symphonie…
Il s’en suit que sa symphonie en ut majeur («Linzer») fut composée en quatre jours, et représente fort probablement le summum de la symphonie dite classique.
Bon séjour, et bonne écoute

Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
Symphonie no. 31 en ré majeur, K. 297  "Paris"
Mozart Akademie Amsterdam
Jaap Ter Linden, direction




Symphonie no. 36 en ut majeur, K. 425 "Linz"
Berliner Philharmoniker
Karl Böhm, direction




Symphonie no. 38 en ré majeur, K. 504 "Prague"
Philharmonia Orchestra
Otto Klemperer, direction


no. 39)

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