jeudi 31 mars 2016

Programmation pour avril à juin 2016

En vertu de notre nouvelle politique pour 2016, je proposerai des imterventions sur l'Idée Fixe et sur MQCD Musique Classique d'une façon moins régimentée, et je n'entends pas nécessairement m'engager à des dates  d'émission spécifiques.

J'ai toutefois dans mes cartables des billets en préparation, et voici un aperçu de ces billets, les thématiques et (au moment opportun) les hyperliens qui s'y rattachent. A noter, pas d'opéras du mois encore pour ce trimestre. J'entends considérer des opéras cet automne - à suivre.

Demain, le premier avril, sera le cinquième anniversaire de nos aventures - lancées en anglais sur ITYWLTMT, puis bilingues et, il y a maintenant trois ans, ici même sur l'Idée Fixe. Afin de souligner l'anniversaire, j'entreprends un projet à long terme sur le blog anglais. Je ne sais pas si le projet sera francisé, c'est une considération pour l'an prochain.

La prohtammation, par moments, est conçue afin d'apuyer le projet, et comme toujours, mes interventions du vendredi et sur MQCD aux quinzaines continueront d'^tre partagées ici même.

  • Pour souligner le cinquième anniversaire, j propose une rediffusion de nos deux premiers montages de la série, un abécédaire musical. (B + B)
  • Quelques-uns des B+B prévus pour le trimestre
    • Valses pour piano de toutes sortes (NOUVEAUTÉ)
    • Marie-Claire Alain dans le répertoire d'orgue français (NOUVEAUTÉ)
    • Les quatuors ne sont pas toujours pour cordes... (NOUVEAUTÉ)
    • Octuors, nonettes... (NOUVEAUTÉ)
    • Musique pour orchestres d'harmonie... (NOUVEAUTÉ)
    • Le jour de la Terre, avec une performance du Chant de la Terre signée Pierre Boulez (NOUVEAUTÉ)
  • Quinze que j'en pense et autres billets
    • Un retour au Musée Gardner pour de la musique de chambre (QQJP)
    • Les sérénades pour codes de Tchaïkovski et Dvorak (REVANCHE)
    • Karl Bohm dirige Richard Strauss (REVANCHE) et Valclav Neumann dirige Grieg (REVANCHE)
    • Les talents amateurs de la fac de médecine de l'Université Harvard (JADIS)

Les billets autre que B + B peuvent être des "En Pantoufles" ou des "QQJP". J'aviserai en temps et lieux. Si d'autres billets se matérialisent lors du trimestre, je les ajouterai tout simplement à cete page.

Afin de rehausser votre expérience sur l'Idée Fixe

 Ne manquez pas d'écouter la playlist du mois sur MQCD Musique Classique, un ensemble de transferts vinyl. Visitez le nouvel onglet pour l'écouter!


Visitez nous sur Facebook Networked Blogs et Google + afin de visionner notre contenu et nous joindre avec vos comentaires!

mercredi 30 mars 2016

Schubert, Klemperer, Philharmonia Orchestra ‎– Symphonies No. 5 & 8



Le billet suivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de mars 2016.


Sur mon blog ce dimanche de Pâques, j’ai proposé l’écoute de l’enregistrement Otto Klemperer/Philharmonia de la deuxième symphonie de Gustav Mahler. Vous pouvez l’entendre pour quelques temps sur ma chaîne de baladodiffusion.

La revanche du vinyle propose un autre enregistrement Klemperer avec cet orchestre Londonien, cette fois une paire de symphonies de Franz Schubert. Avant de discuter de ces pièces, quelques mots sur l’orchestre et son chef.

On associe le Phlharmonia avec l’étiquette de disques EMI, et avec sa tête dirigeante de l’époque, Walter Legge. Toutefois, on doit signaler que l’orchestre ne fut pas créé comme « orchestre de studio », mais plutôt comme un ensemble conçu pour l’opéra du Covent Garden, anticipant le retour de Sir Thomas Beecham en ces lieux après la Deuxième Guerre Mondiale. Beecham choisira de former son propre orchestre (qui deviendra le Royal Philharmonic) plutôt que de s’associer à celui de Legge, donc l’association avec EMI fut en fait un « Plan B ».

Beecham dirigera le premier concert du Philharmonia le 25 octobre 1945, mais Legge ne confiera pas l’orchestre à un titulaire – même si Karajan sera étroitement associé avec l’orchestre pendant une dizaine d’années. Lorsque ce dernier prendra les rênes à Berlin en 1954, Legge recrutera Otto Klemperer et le nommera chef titulaire (en 1959, le premier à occuper le poste). Klemperer restera en poste, mêne après que Legge et la maison EMI se dissocient de l’orchestre en 1964 (ile seront connus pour un certain temps comme le « New Philharmonia ») jusqu’à son décès. 

Un incontournable du répertoire Germanique, Klemperer défend ici deux symphonies fort différentes – la cinquième de Schubert est une œuvre légère, « sans tambour ni trompette ». La huitième, dite « inachevée », a son parcours particulier, et se veut – comme la neuvième – une œuvre ambitieuse et d’augure romantique.

Bonne écoute!


Franz SCHUBERT (1797-1828)
Symphonie no. 5 en si bémol majeur, D.485
Symphonie no. 8 en si mineur, D.759 « Inachevée »

Philharmonia Orchestra 
Otto Klemperer, direction
Studio, 1963-64





dimanche 27 mars 2016

Auferstehung





Notre montage # 218 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast218


=====================================================================

Le B+B de cette semaine est offert exceptionnellement un dimanche, histoire de souligner Pâques. En effet, nous avons proposé plusieurs montages pour le venderdi Sainit - Dupré, Beethoven et Messiaen dans des pages introspectives. Pas du tout le cas aujourd'hui!

L'héritage spirituel de Gustav Mahler est, disons-le, fort diversifié: issu d'une minorité linguistique allemande en Bohémie, juif par surcroît, il se convertit au Catholicisme par pur pragmatisme. Il sait pertinemment qu'il ne pourrait jamais être Directeir de l'Opéra de Vienne s'il est Juif... Ce, en dépit du fait qu'il ne pratique pas de Reigion comme tel - il est troutefiis un homme fort spirituel, come Brahms avant lui.

L'année 1907 sera une épreuve pour Mahler - le décès d'une de ses filles suite à la scarlatine, son diagnstic de problèmes cardiaques. Ces épreuves représentent deux des "trois coups de marteau" de la finale de sa Sixième symphonie - la Tragique. Et que dire des kindertottenlieder!

Deux passages plus lithurgiques sont l'objet de ses symphonies - le Veni Creator qui ouvre sa Huitième symphonie, et l'usage du texte de Klopstock qui conclut sa grande Deuxième symphonie - la Résurrecton, qui est l'unique oeuvre de notre montage pour Pâques.

Ce finale contraste le mouvementy initial, originalement conçu comme un poème symphonique 'Rites Funéraires'. On passe donc d'une oeuvre tourmentée à un moment de zen musical qui a peu d'égal dans le répertoire.

Notre chef d'aujourd'hui, Otto Klemperer, rencontrera Mahler pour la première fois en 1906 alors qu'il est l'assistant d'Oskar Fried, et dirige les effectifs hors-scène d'une performance de cette Deuxième symphonie. Les deux hommes seront des amis, et Mahler recommendra Klemperer pour son premier grand poste.

Il faut donc conclure que la vision de Klemperer doit rejoindre l'intention diu compositeur!

Joyeuse Pâques et bonne écoute!






dimanche 20 mars 2016

J. S. Bach - Messe en si mineur / Karajan

Le billet suivant est l'adaptation d'un bilet paru sur TalkClassical.


Pour le dimanche des rameaux, je vous propose l'écoute de la messe en si mineur de Jean-Sébastien Bach.

C'est plutôt inhabituel pour les compositeurs de tradition luthérienne de composer une Missa tota (une masse tout à fait comforme au rite de l'ordinare catholique) et la motivation de Bach reste un sujet de débat scientifique.

Après la mort d'Auguste II en 1733, cinq mois de deuil ont suivi au cours desquels toutes activités musicales officielles furent suspendues. Bach profite de l'occasion pour travailler sur la composition d'une Missa, une partie de la liturgie chantée en latin et commune à la foi luthérienne et catholique. Son but était de dédier l'oeivre au nouveau souverain Auguste III, un catholique, avec l'espoir d'obtenir le titre de "Compositeur électoral de la Cour saxonne" (Bach a fut choisi compositeur de la cour d'Auguste III en 1736.)

Dans les dernières années de sa vie, Bach a élargi la Missa dans un cadre complet de l'ordinaire latin. En effet, une grande partie de la messe a repris de la musique vocale que Bach avait composé tout au long de sa carrière, datant de 1714 ( «Crucifixus»), mais largement réviséee. Pour compléter son travail, à la fin des années 1740, il compose de nouvelles sections du Credo tels que "Et incarnatus est".

Il a été suggéré que Bach envisageait créer sa messe lors de l'inauguration de la nouvelle Hofkirche à Dresde, qui a été commencé en 1738 et était en voie d'achèvement à la fin des années 1740. Cependant, le bâtiment ne fut achevée qu'en 1751, après la mort de Bach en Juillet 1750; l'exécution complète la première a eu lieu en 1859.

J'ai assisté à ma juste part de messes à travers les années, et normalenet elles durent entre 45 et 60 minutes - y compris des lectures et l'homélie. Les parties de l'ordinaire qui sont chantés (habituellement dans la langue commune) comme le Gloria, prennent à peine plus de deux minutes.


Messe de Bach se compose de 27 sections et une performance nécessite plus de 2 heures; ce n'est pas une Missa Brevis!

Depuis la fin des années 1960, les partisans du mouvement authentique ont encouragé des performances avec des effectifs réduits avec des instruments d'époque, afin de respecter les traditions du XVIIe siècle. Pas le cas ici aujourd'hui...

Enregistré à Musikvereinssaal (Vienne, Novembre 1952) et à Abbey Road (Londres, Juillet 1953), l'enregistrement d'aujourd'hui est en fait le deuxième enregistrement de la Messe en si mineur de Bach par Herbert von Karajan. Les forces rassemblées sont impressionnantes: Wiener Singverein, l'Orchester der Gesellschaft der Musikfreunde de Wien (également connu comme l'orchestre Symphonique de Vienne); le Philharmonia et un quatuor de solistes qui comprend Elisabeth Schwarzkopf et Nicolai Gedda.

J'ai trouvé la performance sur Liber Liber, un site italien qui est encore actif aujourd'hui. Afin de faciliter les choses pour tout le monde, j'ai fusioné les sections le long des lignes traditionnelles de la messe, et transféré en deux parties distinctes l'Internet Archive.

Bonne écoute!


Johann Sebastian BACH (1685 –1750)
Messe en si mineur, BWV 232

Elisabeth Schwarzkopf; Soprano
Marga Höffgen, Contralto
Nicolai Gedda, Ténor
Heinz Rehfuss, Basse
Wiener Singverein
Orchester der Gesellshaft der Musikfreunde in Wien
Philharmonia Orchestra
Herbert von Karajan, direction
Membran 221885 (Réédition d' EMI)




mardi 15 mars 2016

Jadis... sur les ondes



Le billet suivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois de mars 2016.



Il m’arrive à l’occasion de débusquer des trouvailles sur Internet, et le partage d’aujourd’hui est un exemple de trouvaille inattendue.

Alors que j’étais aux études, en 1986 plus précisément, j’avais croqué sur cassette la diffusion d’un concert en direct sur les ondes de la chaîne anglaise de Radio-Canada (CBC Stereo, qui est aujourd’hui la deuxième chaîne du réseau anglais). Ce qui était particulier du concert était l’orchestre (celui de Montréal, rarement mis en vedette sur cette chaîne, une tâche réservée au réseau français…) et de plus sous la baguette d’un chef invité, Günther Herbig (qui dirigea le Toronto Symphony de 1988 à 1994).

En faisant des recherches récemment autour de certaines de mes archives audio, j’ai découvert un enregistrement numérique de ce même concert sur la Toile, animé par le regretté Henri Bergeron (1925-2001). M. Bergeron, pour ceux de ma génération, est l’idéal du présentateur de télévision et, de plus, un pionnier des médias au Canada. 


Né au Manitoba dans une petite maison de pionnier, c'est au cours de ses études au Collège des Jésuites de Saint-Boniface et de son doctorat en droit à l'Université du Manitoba qu'il se découvre un vif intérêt pour le spectacle et les communications. Pionnier de la radio, il devient annonceur à CKSB-Saint-Boniface (1946) -premier poste de radio francophone dans l'ouest canadien- , directeur des programmes à CKCH-Hull (1949-1952) et premier animateur francophone à la télévision de Radio-Canada à Montréal (1952). 

Pour plusieurs, comme moi, Henri Bergeron, c’est l’élégant présentateur vêtu d’un smoking, qui introduit les téléthéâtres et concerts dans le cadre de l’émission hebdomadaire Les Beaux Dimanches (de 1966 à 1983), la vitrine de la télé culturelle au Canada français pendant une trentaine d’années. M. Bergeron prêta sa voix aux concerts de l’Orchestre de Cleveland sur le FM de Radio-Canada (aujourd’hui Espace Musique), donc pas de surprise qu’il soit présentateur – en Anglais, par surcroit – des concerts de l’Orchestre Symphonique de Montréal pour la distribution internationale d’émissions de notre radio publique.

Le programme du concert renferme des pièces au cœur du répertoire de l’OSM sous Charles Dutoit – le concerto pour violon de Stravinski etTzigane de Ravel, avec comme artiste invité Salvatore Accardo, et deux symphonies, une de Haydn (en lever de rideau) et l’incontournablecinquième de Beethoven.

Sous Franz-Paul Decker, un des prédécesseirs de Dutoiut à l’OSM, l’orchestre avait acquis une certaine aisance dans le répertoire Germanique. Sous Dutoit, on affirme le caractère « français » de l’orchestre, et le fait qu’un chef invité ait su soutirer un son claire,ent « allemand » de cet orchestre est digne de mention.

Bonne écoute… Nostalgique!

Concert de l'Orchestre Symphonique de Montréal (27 mai, 1986)
Gunther Herbig, chef invité

Joseph HAYDN (1732-1809)
Symphonie no. 95, en ut mineur, Hob.I:95 


Igor STRAVINSKI (1882-1971)
Concerto pour violon en ré majeur (1931)
Salvatore Accardo, violon

Maurice RAVEL (1875-1937)
Tzigane, rhapsodie de concert pour violon et orchestre, MR 76
Salvatore Accardo, violon

Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)
Symphonie no. 5, en ut mineur, op. 67 

Hyperlien - http://pastdaily.com/2015/11/04/salv...-week-concert/


Internet Arvchive - https://archive.org/details/OSMHerbigAccardo1986Part1

vendredi 11 mars 2016

Norddeutsche Orgelschule





Notre montage # 217 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast217


=====================================================================

Pour le mois de mars, j'ai prévu trois partages pour le Carême - un d'entre eux pour la série QUinze que j'en pense, les deux autres sont mes B+B du mois. Cette semaine, non seulement musiaue du Carême mais aussi musique pour l'orgue.

L'artiste d'sujourd'hui, qui fut l'objet de orestations dans des montages pasés, est le néerlandais Piet Kee.

Organiste de concert et compositeur, Pieter [Piet] William Kee, a étudié avec son père Cor Kee, et plus tard, l'orgue, le piano et la composition au Conservatoire d'Amsterdam entre autre sous Anthon van der Horst, y recevant le Prix d'Excellence. Il a remporté le premier prix du concours annuel d'improvisation de Haarlem  trois fois de suite (1953-1955).

En plus d'enseigner, il fut organiste à l'église Saint-Laurens d'Alkmaar de 1952-1986 (ou 1987), et titulaire du célèbre orgue Müller à  Haarlem de 1956 jusqu'en 1989. Improvisateur hors-pair, il se fera entendre  partout dans le monde en Europe, en Amérique, en Asie et en Australie. Comme compositeir, on lui doit le Haarlem Concerto, qui a reçu sa première performance de Thomas Trotter en 2006.

Le montage d'aujourd'hui voit M. Kee aux commandes des deux instruments ci-haut mentionés, dans un survol sommaire du répertoire de Germanique. Les pays germaniques regroupés au sein du Saint-Empire romain germanique ont connu durant la période baroque plusieurs écoles allemandes d'orgue issues principalement de l'héritage du maître néerlandais Jan Pieterszoon Sweelinck d'une part, et de Frescobaldi, d'autre part.

En ce qui concerne les « écoles » d'orgue, on en distingue en général trois : l'école d'Allemagne du Nord, l'école d'Allemagne centrale et l'école d'Allemagne méridionale. Les élèves de Sweelinck furent très nombreux parmi les organistes de l'Allemagne du Nord, et eux-mêmes (au nombre desquels notamment Samuel Scheidt et Heinrich Scheidemann)- cette tradition culmina dans l'œuvre de Dietrich Buxtehude. Sweelinck t Buxtehude sont au coeur du programme d'aujourd'hui.

Quant à Johann Sebastian Bach, si géographiquement il se rattache à la seconde, il doit plutôt être considéré comme le musicien qui opère, presque seul, la synthèse de ces différents courants ainsi d'ailleurs que de la tradition française. Il a de plus rencontré personnellement plusieurs de ces artistes: Buxtehude auquel il rend une visite de plusieurs semaines à Lübeck, Reincken et Lübeck à Hambourg, Böhm pendant son apprentissage à Lüneburg. Une courte séroe de chorals de Bach servent de complément au programme de M. Kee.

Bonne écoute!







 

Pages vues la semaine précédente