samedi 30 avril 2016

Daniel Barenboim, ECO - Dvořák & Tchaikovski Sérénades



Le billet suivant est un de mes Quinze que j'en pense pour le mois d'avril 2016.



Au fil des années, dans mes nombreux partages, j'ai souligné des enregistrements de ma collection vinyle d'une série de ré-éditions de la maison EMI-Angel "Red Label" (trad. lit. "étiquettes rouges") dont faisait partie ma recommendation du mois de mars Klemperer et Schubert. Si vous fouinez un peu plus dans la série Revanche du Vinyle, en décembre dernier, c'était un disque Muti-Tchaikovski et, dans une de mes baladodiffusions, un Giulini-Brahms.

Les contributions ci-haut mentionnées, qui proposent l'orchestre Philharmonia, font partie d'intégrales de symphonies des années 1960 et 1970 sur le label EMI. Le disque d'aujourd'hui, quoique de la même série de ré-éditions, propose un orchetsre différent, et car il ne fair oas partie d'une plus grosse intégrale, un contexte différent.

Dans ces pages, nous avons proposé l'an dernier une paire de vinyles avec Daniel Barenboim comme pianiste. Ici, on retrouve un Barenboim plus jeune - et peut-être plus restreint dans son approche - comme chef

Brahms et Tchaikovski sont deux compositeurs qui défendaient des traditions musicales différentes mais il y a un rapprochement qu'on peut faire enre ces deux géants de la fin du Romantique et le Tchèque Antonin Dvorak. Dvorak et Brahms avauient une admiration mutuelle biebn documentée et leurs catalogues ont beaucoup de parallèles, et Dvorak et Tchaikovski partagent le même patrimoine slave. Il est donc naturel de trouver des similitudes entre les sérénades pour cordes des deux compositeurs, et on les retriouve souvent jumelées sur disque - soit par un même interprète ou par souci de convenance, par deux artistes différents.

Chacun de nous cherche un moment de quiétude spirituelle, mettant le matériel de côté et de se retouver à proximité des points d'une étoile? Les sérénades à cordes de Dvorak et Tchaïkovski donnent voix à cette aspiration. Il y a une pureté aux deux œuvres qui rafraîchit l'esprit. Si celle du Russe peut être presque lugubre par moments, celle de Dvorak renferme des moments joviaux et simples, qu'on peut gober sans prétention.

Parlant de prétetuion, le chef mature qu'est devenu Barenboim en fait preuve par moments dans ses interprétations. Mais ici, en début de carrière, il se veut un interprète honnête, et ne s'impose pas entre le compositeur et son oeuvre. Il y a des moments ici qui sont même rafraîchissants!

Bonne écoute!


Antonín DVOŘÁK (1841-1904)
Sérénade pour orchetstre à cordes en mi majeur, B. 52 [op. 22]

Pyotr Ilich TCHAIKOVSKI (1840-1893)
Sérénade pour orchetstre à cordes en ut majeur, TH 48 [op. 48]

English Chamber Orchestra
Daniel Barenboim, direction

Angel Records ‎– S-37045
Studio, 1974



vendredi 22 avril 2016

Jour de la Terre





Notre montage # 220 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast220


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Un peu de retard cette semaine sur mon horaire – des problèmes de réseautique à la maison sont en cause en grande partie. Normalement, je ne me ferais pas de mauvais sang, mais car le montage axé autour d’une date spécifique (le 22 avril), je me sens obligé non seulement mon retard, mais d’y mettre les bouchées doubles afin de publier notre partage avant la fin de la journée outre-mer.

Selon le site officiel, le Jour de la Terre mérite d’être souligné non seulement le 22 avril chaque année, mais probablement tous les jours. Le réchauffement planétaire, l’exploitation parfois rapace de nos ressources naturelles et le renouveau de notre sens d’’éco-responsabilité sont tous des sujets qui méritent notre attention et celle de nos gouvernements. L’équilibre qui doit exister entre l’aspect socio-économique de notre société et notre engagement à maintenir un environnement sain est un défi de taille, mais un qui se doit d’être relevé avec vigueur et vigilance, au nom de nos familles et de celles qui nous suivront.

L’initiative originale de réserver un jour afin de souligner l’importance de notre planète remonte à  1970. Il fut fêté pour la première fois le 22 avril 1970, lorsque le sénateur américain Gaylord Nelson encouragea les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l'environnement dans leurs communautés. Quelques mois plus tôt, à une réunion de l’UNESCO à San Francisco, on proposa l’établissement d’une journée internationale de la Terre, enchâssée n février 1971 par le secrétaire général des Nations unies, U Thant. Contrairement au mouvement Américain, l’ONU marque cette journée lors de l’équinoxe du printemps de l’Hémisphère Nord, entre le 20 et le 21 mars. M. Nelson a choisi le 22 avril afin d’éviter les examens semestriels des institutions post-secondaires en Amérique du Nord, afinb d’assurer la plus grande participation des étudiants.

Ce n’est que depuis une vingtaine d’années qu’on semble reconnaître et souligner le Jour de la Terre annuellement, alors qu’on organisait auparavant de  grands évènements que d’une façon quinquennale ou même aux dix ans.

Le montage d’aujourd’hui compte deux œuvres – la première est une courte cantate pour chœur et orchestre de Jean Sibelius, un hymne de la Terre chanté en finlandais, une réadaptation d’un chant de la Terre chanté en suédois.

L’œuvre maîtresse du montage est le Chant de la Terre (Das Lied von der Erde) de Gustav Mahler, proposé ici dans sa version intégrale en six mouvements, et chanté par un ténor et une mezzo – la configuration usuelle, le composuiteur laisse l’option de remplacer la voix grave féminine par un baryton.

Das Lied a ceci de particulier – le compositeir la décrit comme une « symphonie pour ténor, alto (ou baryton) et grand orchestre » mais refuse de lui attribuer un numéro séquentiel – qui aurait été le numéro 9. Mahler fait preuve ici de superstition – la soi-disant malédiction de la 9e – qui veut que souvent la 9e symphonie d’un compositeur est sa dernière.

Chronologiquement, soulignos également que cette symphonie est la première œuvre majeure de Mahler suivant l’horrible année 1907 qui afflige trois grandes épreuves à l’Autrichien – le décès de sa fille, la perte de son poste à l’Opéra de Vienne et son diagnostic de problèmes cardiaques. Comme pour les kindertottenlieder, Das Lied est à la fois thérapeutique et réalisation spirituelle, Mahler ayant été inspiré par la lecture du recueil de poèmes chinois traduits en allemand par  Hans Bethge et publiés, avec d'autres poèmes en 1907 sous le titre Die chinesiche Flöte (la flûte chinoise).

(Mahler composera une 9e symphonie, puis mourra avnt de complérter sa 10e..)

De plus, j’ai choisi la version produite il y a une dizaine d’années par le regretté Pierre Boulez (qui nous a quitté plus tôt cette année) dans le cadre de son intégrale Mahler pour la maison Deutsche Grammophon.

Que dire de Boulez – un géant de la musique contemporaine comme compositeuir et interprète, et champion du répertoire des compositeurs du XXe siècle avec ses ensembles et les orchestres avec lesquels il fut longtemps associé – à la BBC, New-York, Cleveland et Vienne. Le Mahler de Boulez est fidèle au compositeur, avec une touche d’austérité qui ne fait pas toujours l’unanimité chez les mélomanes. Toutefois, son applomb comme chef et le respect qu’on lui doit font de ces interprétations des incontournables pour tout Mahlerien qui se respecte.


Bonne écoute!

vendredi 15 avril 2016

Valses pour piano





Notre montage # 219 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast219


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(Ce billet est également mon Quinze que j’en pense pour cette quinzaine).

Cette semaine, je vous propose un échantillonnage de valses pour piano, couvrant différentes périodes allant du Romantique au moderne.

Quand on parle de valses, on parle je crois de deux contextes : la valse qu’on danse te la valse qu’on joue, car il est difficile d’imaginer qu’on puisse danser une des nombreuses valses de Chopin, par exemple….

Dansée ou jouée, la valse est une danse généralement écrite sur une mesure à 3/4, ou plus simplement à trois temps : (1 2 3). Les battements sont saccadés dans le sens que le premier temps est généralement plus long que les deux autres.

Le mot vient de l'allemand « Walzer » qui signifie « tourner en cercle ». Certains supposent que la valse a pour origine des danses populaires en Allemagne ou en Autriche. Certaines remontent jusqu'au XIVe siècle. La valse a gagné ses lettres de noblesse vers 1780 à Vienne et s'est ensuite répandue en Occident.

La valse s’est développée en opposition aux danses de cour dansées en Autriche ou dans les principautés allemandes. Ces danses de cour, telles que le menuet, étaient très formelles sous l'influence de la cour française de Versailles.

On doit quelques-uns des premiers recueils de valses pour piano à Schubert , qui en composera une centaine dont ses 34 Valses Sentimentales (D. 779) et 12 Valses Nobles (D. 969). Du catalogue des œuvres attribuées à Chopin, on compte 18 valses qui, avec ses mazurkas et polonaises, fait de ces motifs dansés des œuvres sérieuses du répertoire pour piano. Comme le modeste montage le suggère, plusieurs compositeurs ont contribué à ce répertoire, et certaines valses du montage sont des hommages aux Romantiques (celles de Gagnon et Billy Joel), alors que d’autres sont des contributions au répertoire contemporain de ces compositeurs (Satie, Debussy, Joplin et Rubinstein). Les valses de Tausig et de Liszt sont des adaptations de valses Viennoises.


Bonne écoute!


vendredi 1 avril 2016

Un Abécédaire Musical


Le billet suivant est une reprise provenant du blog I Think You Will Love This Music Too, datant originalement le 2 juillet 2011

Les montages (# 1 et 2) sont disponibles pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive (hyperliens à la fin du billet)


Le contenu de la réflexion fut modifiée pour sa reprise sur L'Idée Fixe.

MISE À JOUR (14 octobre 2016) - Ce billet a été repris sur MQCD Musique Classique dans le cadre deu projet Les routes du laitier sous le titre "Les Routes Alphabétiques"

Afin de souligner le cinquième anniversaire de notre aventure bloguesque, j'ai cru bon de proposer une "sélection souvenir" que peu d'entre vous auront entendue - nos deux premiers montages.

La prémice éait simple - pour ces premiers montages, j'ai choisi une série de 26 courtes pièces, durant en moyenne quatre ou cinq minutes, qui traversent non seulement l'alphabet, mais les ères et les genres musicaux qu'on retrouve sur mon iPod et ma collection musicale.


Voici le menu, en ordre d'apparition (en anglais...)





La lettre “A” est connu comme "l'adagio d'Albinoni", même si son origine est douteurse - on l'attribue à l'éditeur et biographe d'Albinoni Remo Giazotto,

Le “B” et le “P” sont des sélections du répertoire Jazz -"Blue Rondo" de l'Américain Dave Brubeck et du Porto Ricain Juan Tizol collaborateur de Duke Ellington, "Perdido".

Le ballet fait les frais des lettres “C” et “F”. Coppélia de Léo Delibes et un extrait du ballet des années 1940 Fancy Free du chef et compositeurLeonard Bernstein. Les lettres “M” et “O” sont confiées à Jules Massenet et ses nombreux opéras. La Méditation, un interlude de l'opéra Thaïs, est proposé ici dans une adaptation pour flûte et piano, et l'extrait du Cid est, lui, dans sa version chantée originale.

Dans la lignée des adaptations, notons: Sir Malcolm Sargent et son orchestration du Nocturne-Andante du deuxième quatuor d'Alexander Borodine (“N”) et l'arrangement pour harmonie par Victor Grabel de l'ouverture de Rienzi de Richard Wagner (“R”). Une autre adaptation pour harmonie est de Donald Hunsberger Quiet City d'Aaron Copland (“Q”).

D'autres pages opératiques: les ouvertures Donna Diana (Emil von Reznicek) et Giralda (Adolphe Adam) (“D” et “G") et les arias “Vissi d’arte” de Tosca (“V”), et “I Wants to Stay Here (a.k.a. I Loves You, Porgy)” de Porgy and Bess (“I”).

Pour instruments solo - Wachet auf! ruft uns die Stimme (“W”), une des Etudes-Tableaux de Sergey Rachmaninov (“E”), et le Largo de Serse deGeorge Frederic Handel (en anglais Xerxes donc“X”). Et pourquoi pas un petit bonbon pour violon de Fritz Kreisler Liebesleid, (“L”).

Parlant de bonbons en voici d'autres - Kaleidoscope (“K”) de Pierre MercureHésitation, de Maurice Durieux (“H”) et The Typewriter de Leroy Anderson (“T”).

Pour compléter nos sélections orchestrales, la planète Jupiter d'après Gustav Holst (“J”) et de Scandinavie Saga Drøm de Carl Nielsen (“S”).

Pour finir, des chansons de toutes sortes: Gustav Mahler et son Urlicht, (“U”), Hector Berlioz et Zaïde, et finalement Lennon-McCartney avecYesterday (“Z” et “Y”).

Feuilles de route

Montage #1 - Lettres A - M

Montage #2 - Lettres N - Z


Bonne écoute!
 

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