vendredi 28 avril 2017

Turangalîla-symphonie





Notre montage # 246 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast246


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Le B+B de cette semaine marque le 25ième anniversaire du décès d’Olivier Messiaen avec une prestation qui date de 50 ans déjà, mettant en vedette un jeune chef en début de carrière qui est aujourd’hui une des éminences grises de sa profession.

L’année 1949 marque un nombre de jalons importants : le décès de Richard Strauss, qu’on doit considérer un des derniers des compositeurs de la transition entre le Romantique et le Moderne; le 75ième anniversaire de naissance d’Arnold Schoenberg, qui lui se veut un des premiers défenseurs de cette « nouvelle musique » - une musique qui ne fait pas l’unanimité parmi le public… Et la création de la Turangalîla-Symphonie d’Olivier Messiaen, une des grandes pages orchestrales du XXième siècle.

Il est difficile de cerner en quelques mots la nature exacte de Turangalîla, sauf peut-être de l’appeler un des meilleurs exemples de « musique du monde », qui emprunte des traditions orientales, Grecques, Indiennes, Africaines, en plus d’arborer la signature des muses de Messiaen lui-même - chants d’oiseaux, bois perçants et panoplie de sons parfois mystérieux. Peu de musique pour orchestre se veulent un défi d’interprétation qui résulte en une telle expérience viscérale.

Le chef Serge Koussevitzky commande cette œuvre de Messiaen peu après une série d’épreuves très dures pour le compositeur - après sa libération d’un camp de prisonniers de guerre, Messiaen doit composer avec la déroute mentale de son épouse, Claire Delbos. Toutefois, il trouvera une heureuse inspiration chez une de ses élèves au Conservatoire, la pianiste Yvonne Loriod, qu’il épousera une fois veuf.

Turangalila est un terme dérivé de deux mots en sanscrit, Turanga et Lîla, liés, et la traduction de Turangalîla peut être « chanson d'amour, hymne de joie, mouvement, rythme, vie et mort ». Turangalîlâ exprime tout à la fois, vie et mort, énergie et joie, chant, mouvement, rythme.

L’appellation “symphonie” s’applique mieux ici dans le contexte d’une symphonie concertante; la diversité des pupitres requis, suivant en cela la liberté laissée par son commanditaire, comprend, les bois, le quintette des cordes, les cuivres dont une section étoffée de trompettes, mais aussi célesta et vibraphone qui peuvent rappeler le gamelan. La présence des ondes Martenot, mais aussi d'une «batterie » conséquente constituée notamment de triangle, cymbale turque et chinoise, maracas, tam-tam souligne combien, en orchestrateur avisé, Messiaen aimait la démesure d'une palette orchestrale vaste et puissante afin de créer des mélanges orchestraux très neufs. L'omniprésence du piano et son importance dans la partition font de cette symphonie un véritable concerto pour piano et orchestre.

Turangalîla-Symphonie sera créée en 1949 par Leonard Bernstein et le Boston Symphony Orchestra (avec Mme Loriod au piano, et Ginette Martenot – soeur de l’inventeur – aux commandes des ondes du même nom). La réception plutôt négative lors de la première surprend un peu avec le recul – Koussevitzky sacrera la pièce un summum du XXième siècle, comparable au Sacre du Printemps. Le langage musical de Messziaen est aujourd’hui recherché par un plublic averti, toutefois  on programme Turangalîla assez rarement principalement à cause de l’ampleur des effectifs requis. La discographie de cette œuvre est relativement modeste, puisqu’en grande partie seul les chefs qui championnent l’œuvre orchestrale de Messiaen n’osent s’y frotter: Pierre Boulez, Kent Nagano et Myung-whun Chung sont deux noms qui viennent immédiatement à l’esprit, ayant tous non seulement endisqué l’œuvre mais ont également entretenu une relation professionnelle étroite avec le compositeur.

Le disque qui est proposé en montage cette semaine est un exercice de jeunesse d’un autre collaborateur de Messiaen, Seiji Ozawa. Alors directeur artistique du Toronto Symphony, Ozawa est accompagné sur disque par l’épouse et la belle-sœur du compositeur, Mmes Yvonne et Jeanne Loriod au piano et aux ondes Martenot, respectivement. Il est donc fort probable que la réalisation de cet enregistrement au vieux Massey Hall a impliqué le compositeur qui était sans doute du voyage. Ozawa était alors aussi jeune que son mentor Bernstein alors qu’il créa la pièce presque vingt ans plus tôt.

La critique du disque (la première prestation significative en stéréo) est unanime dans son éloge de la vision réalisée par Ozawa – l’équilibre idéal entre puissance et discipline, une énergie tout à fait explosive qui rencontre en tous points les objectifs du compositeur.


Bonne écoute!


mardi 25 avril 2017

Tchaïkovski: Suites nos. 3 & 4


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 25 avril 2017.


Je fouille aujourd’hui dans mes cartables pour un partage des derniers mois qui n’a pas fait l’objet d’une discussion dans une de mes pages françaises. Ainsi donc, je vous propose l’écourte de deux suites orchestrales de Tchaïkovski, qui ont en commun un mouvement de forme “thème avec variations”.

Tchaïkovski nous laisse six symphonies – sept si on compte Manfred, et même huit si on considère une symphonie mi- achevée qui deviendra en partie son troisième concerto pour piano. Ce dernier exemple ne fait que démontrer que Tchaïkovski a tenté de créer plusieurs symphonies, qu’il abandonnera pour une raison ou une autre. Je crois personnellement qu’il était à la fois intimidé et trop exigeant quant à construire une œuvre qui suit rigoureusement le modèle de la symphonie classique. Plusieurs de ces projets se retrouveront sous la forme d’une suite orchestrale qui, car sans formule spécifique, accorde plus de liberté au compositeur. Il écrira à sa mécène Mme Nadezhda von Meck qu’un compositeur est “intéressé à explorer ses idées sans égard à la ‘forme’”. Dans une autre correspondance, cette fois à son confrère Taneyev, il  affirme que sa suite en sol majeur (sa troisième) était à l’origine une symphonie qu’il n’a pu mener à terme.

L’idée d’une œuvre-hommage à Mozart date de la période où Tchaïkovski travaille sur une adaptation Russe des Noces de Figaro. En 1887, il publiera sa suite sous-titrée “Mozartiana” (sa quatrième suite pour orchestre), qu’il accompagne de ce court préambule sur la partition:

Un grand nombre des courtes pièces de Mozart, pour une raison qu’on ignore, ne sont non seulement pas bien connues du public, mais inconnues à de nombreux musiciens. L’auteur a préparé cette suite afin d d’entendre plus souvent ces bijoux de l’art musical sans prétention, afin d’en admirer leur beauté incomparable.

Le partage d’aujourd’hui propose un enregistrement intégral de la troisième suite (acquise alors que j’étais membre du club Columbia), et en complément une réédition Melodiya de la quatrième suite (originalement jumelée aux Danses Symphoniques de Rachmaninov, que je compte partager à une date ultérieure.)

Bonne écoute!

Pyotr Il′yich TCHAÏKOVSKI (1840-1893)
Suite no. 3 en sol majeur, op. 55 [TH 33]
Los Angeles Philharmonic
Michael Tilson-Thomas, direction
(Columbia Masterworks ‎– M 35124)

Suite no. 4 en sol majeur, op. 61 [TH 34], Моцартиана (Mozartiana)
Orchestre Symphonique de Radio-Moscou
Vladimir Fedoseyev, direction

(Melodiya С10 09223-4, Face B d’ABC Classics AY 67032)



Internet Archive https://archive.org/details/01TchaikovskySuiteNo.3Op.55

mardi 18 avril 2017

Une paire de Boléros


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 18 avril 2017.


Après une longue absence, je vous propose aujourd’hui un autre partage dans ma série la revanche du vinyle, qui est accompagné de titres « en complément » qui seraient bien à leur place dans le câdre de mon autre série, Intégralement Vôtre.

Il n’est pas infréquent de jumeler des pièces et une « adaptation » pour un album. J’ai souvenance d’un couplage sur disque « Face A/Face B » des tableaux d’une exposition de Mussorgski version originale jumelés avec l’orchestration de Ravel, par exemple. Ce qui est particulier du jumelage que je vous propose aujourd’hui est un aspect que je qualifierais « d’occasion mercantile » qui tente de tirer avantage de la célébrité d’un ouvrage et d’un (modeste) succès du box-office. 


Le film du réalisateur Blake Edwards « 10 » (en VF, « Elle », 1979) mettait en vedette le regretté Dudley Moore dans une comédie qui explore « le démon du midi » et propose comme « douce obsession » sa jeune voisine (interprétée par Bo Derek). Suite à un concours de circonstance aussi loufoque qu’improbable, l’apothéose du film (si j’ose dire) est une scène de séduction accompagnée par le Boléro de Ravel (selon le personnage de Jenny, «la musique sexuelle la plus descriptive jamais écrite»)


La notoriété du film est en partie responsable pour des ventes massives (et plus d’un million de dollars en redevances) faisant brièvement de Ravel le compositeur classique le plus vendu, plus de 40 ans après sa mort. (Derek parut plus tard dans un film oubliable en 1984 appelé Bolero, ainsi intitulé sans doute afin de capitaliser sur la popularité régénérée de la pièce…)


Organisme à but lucraftif, la maison Columbia en profitera pour ré-éditer deux des Boléros dans ses archives: une excellente version « traditionnelle » signée Bernstein, et une version « moins traditionnelle » provenant d’un album-concept oublié depuis fort longtemps, qui lui aussi trahit une autre « occasion mercantile » du passé.


En effet, plus d’un musicien progressif s’est frotté au Synthétiseur du Dr. Robert Moog, dont un des adeptes les plus connus dans le giron « classique » est un autre artiste distribué par la maison Columbia, Wendy Carlos. Si Mme Carlos s’est frottée à BachBeethoven (pour le film de Kubrick, l’Orange Mécanique) et même des compositions de son cru, une poignée d’autres ont tenté l’exploration du répertoire classique avec ce vestige de l’électronique analogique, dont une paire de réalisateurs/musiciens de l’équipe technique du label, MM. Andrew Kazdin et Thomas Shepard (qui avec John McClure ont supervisé la grande majorité des enregistrements réalisés au Manhattan Center par Columbia). Le projet Kazdin/Shepard explora une poignée de titres d’ascendance Espagnole, dont Boléro.


Ainsi, notre partage principal propose Bernstein et le Synthé Moog dans un jumelage Face A/Face B, avec en complément de programme le reste du disque Kazdin/Sheppard avec des titres de ChabrierBizet et du Cubain Ernesto Lecuona.


Bionne écoute!





Maurice RAVEL (1875-1937)

Boléro, MR 81 
Orchestre National de France
Leonard Bernstein, direction
CBS Masterworks ‎– MX 35860
Détails - https://www.discogs.com/Leonard-Bern...elease/2392150







Emmanuel CHABRIER (1841-1894)

España, rhapsodie pour orchestre (1883)
Ernesto LECUONA (1896-1963)
“Malaguena”, extrait d’Andalucía, pour piano (ca. 1927)
Georges BIZET (1838-1875)
Sélections de Carmen (1873-74)
(Prélude au 1er Acte; Habanera; Les Toréadors)
Maurice RAVEL 
Boléro, MR 81 (*)

Andrew Kazdin et Thomas Z. Shepard au Synthétiseur Moog

Columbia Masterworks ‎– M 30383
Détails - https://www.discogs.com/Mighty-Moog-...r/release/7859

(*) Egalement, Face B de MX 35860




vendredi 14 avril 2017

Anonymous





Notre montage # 245 est disponible pour écoute et téléchargement depuis la chaîne Community Audio du site Internet Archive à l'adresse suivante: https://archive.org/details/pcast245


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Notre B + B du vendredi Saint propose un montage d’oeuvres de provenance inconnue.

En art et en littérature, une œuvre est dite anonyme si son auteur est indéterminé ou – dans de rares cas – si l’auteur choisit de garder l’anonymat. Dans le cas d’œuvres anciennes, l’attribution à un individu particulier peut tout simplement être perdue, en particulier si aucun document contemporain n’existe. Beaucoup de ces œuvres peuvent émaner d’une tradition orale.

Sans aller dans le détail du menu propose cette semaine, voici une ou deux observations pertinentes:
Parce qu’il existe dans notre série un bon nombre de montages “austères” appropriés pour la Semaine Sainte, j’ai choisi d’éviter des morceaux “déprimants”. Ainsi, cette playlist pourra être écoutée au bon gré des auditeurs à n’importe laquelle période de l’année;

Si la collection complète des titres était originalement sans attribution, depuis j’ai pu démasquer certains auteurs. Avec votre permission, j’ai gardé ces titres au montage, puisque leur caractère et leur tradition reste comparable aux autres.


Bonne écoute!

mardi 4 avril 2017

Helmut Walcha joue l’orgue avant Bach


Le billet suivant est mon Mardi en Musique du 4 avril 2017.


Une nouvelle anthologie de billets

Pour ceux qui suivent mes propos sur ce site et ailleurs, j’ai l’habitude de classer mes billets suivant ce que j’appellerai des anthologies – la revanche du vinyle, Jadis sur Internet et les Routes du Laitier sont trois examples de séries que j’entretiens dans ces pages. Ma nouvelle série, Intégralement Vôtre, proposera des albums partagés intégralement par des audiophiles sur YouTube. Au cours de mes recherches, j’en ai découvert plusieurs, et certains titres – comme celui d’aujourd’hui, méritent d’être partagés. Mon intention est d’utiliser cette série plus ou moins en alternance mensuellement avec Jadis sur Internet, alors que ma collection de téléchargements de sites vétustes à partager tire à sa fin.

L’organiste et claveciniste allemand Helmut Walcha (1907 -1991) perd la vue à l'âge de 19 ans à la suite d'une vaccination contre la variole, et malgré cet handicap, il étudia avec Günther Ramin au Conservatoire de Leipzig où il établit sa réputation comme interprète de la musique de Jean-Sébastien Bach.

Après une dizaine d’années de carrière, en 1938, il fut chargé d'une chaire d'orgue à la Frankfurter Musikhochschule. Après la Seconde Guerre mondiale, il fonda l’Institut für Kirchenmusik et fut organiste titulaire, entre 1946 et 1981, de la Dreikönigskirche de Francfort.

Helmut Walcha fut une sommité internationale de l’œuvre de J.S. Bach, dont il connaissait par cœur tout l'œuvre d'orgue et de clavecin. Entre 1947 et 1971, il gravera sur disque deux intégrales de l'œuvre d'orgue de Bach et, à vrai dire, Walcha n'a pas enregistré beaucoup de musique de compositeurs autres que Bach. Le disque partagé cette semaine, son dernier enregistrement avant sa retraite à l'âge de 70 ans, est un aperçu de la musique qui a influencé la musique d'orgue de Bach. 

Personne ne peut nier l'importance de Buxtehude dans la carrière de Bach - Bach a parcouru une longue distance pour rencontrer son aîné, et est resté avec lui pendant trois mois, absorbant beaucoup de sa technique. Trois titres sur ce disque sont de Buxtehude; parmi les autres compositeurs représentés sur ce disque, qui couvrent la période du XVIe au XVIIIe siècles, comprennent des noms aussi connus que Johann Pachelbel et Georg Böhm, ainsi que des compositeurs moins connus tels que Nicolaus Bruhns, Samuel Scheidt et Vincent Lübeck. La grande variété de musique présentée nous donne une très bonne idée de ce que Bach aurait entendu et étudié - la musique qui a eu une grande influence sur ses propres compositions.

Le YouTubiste Polyphonie X partage quelques observations sur le jeu de Walcha:

Le style de Walcha a le même tact, la même lucidité surhumaine qu’on retrouve dans ses enregistrements de Bach, bien que souvent avec un caractère d’improvisateur qu’on n’aurait pu présager. La Chaconne en fa mineure de Pachelbel, une œuvre plutôt boursouflée sous les mains d’artistes de moindre importance, se veut ici un moment d'enthousiasme très agréable sans jamais perdre son souffle. Il bénéficie aussi d'un merveilleux instrument (l'orgue Schnitger du XVIIIe siècle à Cappel, Allemagne). La qualité sonore est – j’oserais dire - parfaite: avec une résonance agréable, jamais floue.
Nonne écoute!




Dietrich BUXTEHUDE (1637-1707)
Prélude & Fugue en ré mineur, Buxwv 140

Johann PACHELBEL (1653-1706)
Choral-Prélude: O lamm Gottes unschuldig, T. 60

Vincent LUBECK (1654-1740)
Prélude & Fugue en mi majeur

Samuel SCHEIDT (1587-1654)
Choral/Variation: Jesus Christus,Unser Heiland

Nicolaus BRUHNS (1665-1697)
Prélude & Fugue en mi mineur

Dietrich BUXTEHUDE (1637-1707)
Chaconne en ut mineur, Buxwv 159

Jan Pieterzoon SWEELINCK (1562-1621)
Fantasia Chromatica in Dorian, SwWV 258

Franz TUNDER (1614-1667)
Choral-Prelude: Komm, Heiliger Geist, Herr Gott

Georg BÖHM (1661-1733)
Prélude & Fugue en ut majeur

Johann PACHELBEL (1653-1706)
Chaconne en fa Mineur T. 206

Dietrich BUXTEHUDE (1637-1707)
Passacaglia en ré mineur, Buxwv 161

Helmut Walcha
INST: Arp-Schnitger, St. Peter-und-Paul-Kirche, Cappel

Deutsche Grammophon 469 764-2 (Publié originalement en 1978)


samedi 1 avril 2017

Programmation trimestrielle - Avril à juin 2017

Après une panne qui a duré sept semaines, le forum MQCD-Musique-Classique est maintenant revenu en ligne. Les détails ici.

Le retour de Mardi en Musique

Si ce n’est que pour un trimestre, j’entends publier un billet hebdomadaire sur MQCD-Musique-Classique, histoire de rattraper le temps perdu. Parmi les billets que j’entends partager sur le forum, soulignons la reprise du volet « Les Routes Démocratiques I », afin de conserver l’intégrité du projet dans les pages du forum. Autres billets prévus

  • Revanche du Vinyle: Confrontation de deux versions du Boléro (MM), Robert Johnson et le Blues croqué lors d’une session historique (MM), Deux suites pour orchestre de Tchaïkovski (MM) et Jeffrey Tate joue Sch ubert (MM)
  • Une nouvelle série, Intégralement Vôtre: L’orgue avant Bach (MM), Le luth du compositeur de la Renaissance … Robert Johnson (MM), 
  • La Création (MM)
  • Un opéra - L'Heure Espagnole (MM)
  • Notre primeur trimestrielle pour un 5e mardi : Haydn (MM)
  • et deux autres volets des Routes du Laitier


B+B

  • Montages singuliers: Concerto pour piano de Busoni (B+B) et la Turangalîla-Symphonie (B+B)
  • Musique ancienne et classique par Anonymous (B+B).
  • L’héritage musical d’Igor Markevitch (B+B)
  • Notre 250e montage, dédié aà des symphonies inachevées – et achevées par des contemporains (B+B, montage élargi), Oscar Peterson (B+B) souligne le 150e annoiversaire de la Confédération canadienne.


Afin de rehausser votre expérience sur l'Idée Fixe

 Ne manquez pas d'écouter la playlist du mois sur MQCD Musique Classique, un ensemble de transferts vinyl. Visitez le nouvel onglet pour l'écouter!


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