mardi 20 juin 2017

Les routes symphoniques



Le billet suivant est un de mes Mardi en Musique pour le mois de mai 2017.

La série Les Routes du Laitier explore le répertoire de long en large, faisant appel à nos montages et playlists du passé. Pour plus d'information, lisez la page d'infos.






Sommaire

Au cours des derniers mois, nous avons suivi un parcours qui a commencé avec des musiques pour instrument solo, et y avons ajouté des voix parmi les interprètes, culminant avec deux ensembles d’envergure – l’orchestre d’harmonie et l’orchestre à cordes. Finalement, nous les unissons dans un grand ensemble homogène – l’orchestre symphonique.

Le « grand orchestre » a évolué au cours des 500 dernières années en force, en portée et en texture, en passant des instruments dits de période (dont certains sont aujourd’hui obsolètes) aux instruments d’aujourd'hui. Fini la viole de gambe et l’oboe d'amore, et vivent le violoncelle et le cor anglais!

La taille et le diapason d'un orchestre symphonique fournissent des possibilités infinies aux compositeurs de musique pour orchestre - parfois connus sous le nom de symphonistes - et les œuvres généralement retrouvées dans le répertoire orchestral se divisent en trois grandes catégories, selon les lignes que l'on peut entendre lors d'un concert d'abonnement typique: des ouvertures , des symphonies, et des concertos. Le concerto (qui signifie littéralement concert) est une forme qui a beaucoup évolué dans l'histoire de la musique, et j'ai choisi de le garder pour un autre volet de cette série.

Le « cheval de bataille » de l’orchestre est la symphonie – plus qu’une « sonate pour orchestre », la symphonie est un genre qui trouve son origine sous la forme d’ouvertures dites « Italiennes », ou sinfonias, des œuvres à plus d’un mouvement à caractères variés. Haydn (qui composera à lui seul plus d’une centaine de symphonies) est généralement reconnu pour avoir façonné la recette de la symphonie « classique » à quatre mouvements.

Comme genre musical, on peut penser à l’ouverture « classique » comme une œuvre en un seul mouvement, durant une dizaine de minutes. Ces ouvertures peuvent avoir un caractère « scénique » (associées à une performance théâtrale ou opératique) mais peut aussi être une pièce conçue expressément pour le concert. Une variante de l’ouverture est le poème symphonique, une invention Romantique qui sort de l’exercice « pour la forme » et se veut plus une pièce d’exécution imaginative; un conte en musique si vous voulez.

Vos feuilles de route

Feuille de Route #27 - "En lever de rideau"

Une collection d’ouvertures de concert, des pièces composées expressément pour le concert – toutefois une paire des sélections de cette semaine sont si on veut des vestiges de projets opératiques abandonnée ou jamais publiés [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast226-Playlist.





Feuille de Route #28 - "Karl Bohm Dirige Haydn and Mozart"


Dans les années 1960, Karl Bohm dirigera une intégrale des symphonies d'Amadeus avec le Philharmonique de Berlin. Le disque qui est proposé intégralement dans notre montage est un enregistrement datant des années 1970, avec le Philharmonqiue de Vienne dans deux de ces symphonies, ses nos. 40 et 41. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast227-Playlist.





Feuille de Route #29 - "Karl Bohm Dirige Richard Strauss"


Certaines pièces font l’objet de ma collection à plus d’un exemplaire – parmi eux les symphonies de Beethoven, celles de Tcahïkovski, et les poèmes symphonique de Richard Strauss – Ainsi Parla Zarathoustra, Heldenleben, la symphonie alpestre, et bien sûr les deux titres au programme aujourd’hui, Don Juan et Tyl l’Espiègle. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu  - https://archive.org/details/03StraussRDonJuanOp.20




Feuille de Route #30 - "Beethoven 2 X 4"

Une "paire" de symphonies de Beethoven qui mettent en relief le chiffre "2". Le choix des symphoinies no. 2 et 4 (ou 2 à la puissance 2) font d'elles des options numérologiquement logiques. Mais plus je me suis penché sur le montage, plus de "2" ont fait surface. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/Pcast043Playlist



Feuille de Route #31 - "Symphonies en ut majeur"

Trois pièces qui ont ceci en commun: leur tonalité est la gamme la plus simple, soit ut (ou do) majeur. Les sélections n'ont rien de particulier autre que la tonalité et le choix conscient d'une longueur acceptable. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast159-Playlist




Feuille de Route #32 - "Quatrième de Brahms"


Je vous propose une performance de la quatrième sous la baguette d'Eugen Jochum. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/stream/pcast089-Playlist





Feuille de Route #33 - "Cinquième de Bruckner"


La cinquième symphonie d’Anton Bruckner dans une performance « croquée sur le vif » depuis un concert en 1951 du Philharmopnique de Vienne sous le chef Wilhelm Furtwängler au Festival de Salzbourg [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/04SymphonyNo.5InBFlatMajorT





Feuille de Route #34 - "Wagner: Tannhäuser, Der Fliegende Holländer, Die Feen"


Dans ma collection de microsillons en vinyle, je ne compte que trois sélections Wagner – l’obligatoire échantillonnage orchestrales du Ring (Szell et le Cleveland, série Great Performances CBS), et deux disques « d’ouvertures » de la maison Philips – une réédition de la série Festivo (Varviso dirige le Staatskapelle Dresde) et le disque d’aujourd’hui, une mouture numérique de première génération, avec le chef Néerlandais Edo de Waart. [Lire notre réflexion]

Hyperlien au menu - https://archive.org/details/02DieFeenOverture


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